Synopsis
A Paris, Marie Belgorodsky, une femme de quarante ans d'origine russe, n'a jamais vraiment éprouvé l'envie de retrouver " ses racines " et elle n'a jamais cherché à ressentir quelque sentiment de nostalgie ou autre à l'idée de sa famille princière dispersée aux quatre coins du monde après la Révolution russe. Un jour, Vassili Vassiliev, un historien ami d'une de ses grand-tantes, Nathalie Belgorodsky, lui propose une rencontre au cours de laquelle il lui transmet une copie du journal de bord, appelé Livre des destins, de Wladimir Belgorodsky dit Adichka tenu dans son domaine de Baïgora en Russie centrale entre mai 1916 et août 1917, il lui apprend aussi l'assassinat de cet homme le 15 août 1917. Ce journal fait le lointain récit de la vie quotidienne d'une famille noble composée de quatre frères et sours, de leurs conjoints et conjointes, de leurs nombreux enfants et encore plus de domestiques dans un vaste domaine géré de manière libérale et progressiste en Russie centrale. Le Livres des destins rend compte des troubles et de l'agitation qui gagne le pays en même temps que de pensées et de sentiments beaucoup plus personnels. Réticente au départ et ignorant absolument toutes ces choses, Marie va peu à peu se laisser happer par l'histoire de cette " poignée de gens " et elle se met à rechercher les traces de ces événements tragiques qui conduisent à la destruction de Baïgora, à la dispersion et à la mort de ses habitants.
Ce roman a reçu le prix du Roman de l'Académie Française en 1998.
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Après plusieurs livres lus d'Anne Wiazemsky, et qui m'ont laissée comme un goût d'inachevé, de vacuité, celui-ci enfin me donne un peu de matière. Même si les personnages restent caricaturaux (beaux, intelligents, fantaisistes, ou bien mesquins, vulgaires, brutaux), la peinture de cette fin de Russie avant la naissance de l'empire soviétique est intéressante. Mais bon, je persiste à penser que si