Synopsis
Des chefs-d'oeuvre de récits courts, souvent sous forme de tableaux, qui sont aussi un hymne d'amour à la terre natale de Soljénitsyne, la Russie. " Les études et miniatures", véritables petits poèmes en prose, chantent aussi bien un lac, un orage, une ville sur la Néva, qu'un moment privilégié tel celui qu'on peut connaître en plaine nature, après la pluie : " Tant qu'on peut encore respirer, après la pluie, sous un pommier, on peut encore vivre!" Des instants à peine perceptibles, des sensations fugaces dont seul le poète peut rendre compte, voilà toute la substance de ces histoires. Mais aussi des personnages étrangement vivants, comme ce Zacharie, gardien du mémorial élevé au grand prince de Moscou qui mit en fuite en 1380 la horde mongole.
Titre original : Захар-Калита (1971)
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1985 
Editions Presses Pocket
139 pages
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Court recueil de nouvelles autobiographiques. Bien que l'écriture de Soljénitsyne soit toujours un plaisir à lire, ces nouvelles ne sont pas mémorables. J'ai apprécié "La main droite" qui m'a donné envie de lire "Le pavillon des cancéreux".
Avec ce livre, nous avons l'impression d'ouvrir un carnet de notes de l'écrivain, un peu comme si nous étions plongés dans les reflexions et les souvenirs de Soljenitsyne.
Au final, j'ai aimé l'écriture mais une bonne partie des très courtes nouvelles du début m'ont laissé comme un goût d'inachevé.