Synopsis
Selon Borges et Henry James, sur ce point d'accord, s'il fallait se résoudre à ne lire qu'un seul livre de Collins — ce qui est en soi une contrainte insupportable — il faudrait que ce soit Armadale : car ces 800 pages foisonnantes embrassent à peu près tous les registres où se complaît d'ordinaire l'écrivain, humour bien noir compris.Un livre dont l'unique but, prévenons tout de suite l'innocent lecteur, est d'égarer celui qui aura eu l'imprudence de l'ouvrir. Résumons : Tous deux s'appellent Allan Armadale : l'un est tout ce que l'autre n'est pas ; l'un sait, surtout, ce que l'autre ne sait pas — et l'un des deux, semble-t-il, est de trop sur cette terre. A partir du thème éternel de la rivalité entre Caïn et Abel (amour et haine confondus), Wilkie Collins brode une intrigue au fil de laquelle le lecteur est convié à toutes les conjectures, c'est-à-dire à tous les égarements : 800 pages de déambulation à l'intérieur d'un labyrinthe où les personnages et le destin rivalisent d'imagination — et de perversité —, 800 pages de machinations, de complots et de mensonges, au terme desquelles, délicieusement mis à mal, nous espérons malgré tout découvrir ce qu'il est convenu d'appeler la vérité.Conclusion de Henry James : « Il introduit dans l'espace romanesque le plus mystérieux des mystères : celui qui se cache derrière nos portes. »
Titre original : Armadale (1866)
Moyenne
17.0
4 votes
TRES BON
5 éditions pour ce livre
1995 Editions Penguin Books (Classics)
721 pages
ISBN : 9780140434118
1989 Editions Oxford University Press (World's classics)
674 pages
ISBN : 9780192818027
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Une intrigue exagérément élaborée, excessivement tortueuse, qui s'étire et se perd dans ses nombreux rebondissements, péripéties et coïncidences -typiques des romans à sensation - destinés à maintenir l'attention des lecteurs de romans-feuilletons du XIXème s. mais peu propices à donner de la profondeur, de la cohésion et de la densité au récit. Un roman qui ne me restera pas longtemps en mémoire
une histoire machiavélique à souhait...dommage que la partie centrale du roman piétine....la fin reste un modèle du genre.