Synopsis
Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang, restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de l’Empire est en train de plonger l’Asie.
Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père... L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui, loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première qui marquera toute sa vie...
Dans ce roman au charme délicat, Akira Mizubayashi explore la question du souvenir, du déracinement et du deuil impossible. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.
Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père... L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui, loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première qui marquera toute sa vie...
Dans ce roman au charme délicat, Akira Mizubayashi explore la question du souvenir, du déracinement et du deuil impossible. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.
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BON
3 éditions pour ce livre
2021 Editions Folio
256 pages
6 mai 2021
ISBN : 9782072921216
2019 Editions Gallimard (Blanche)
256 pages
29 août 2019
ISBN : 9782072840487
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24 commentaires
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Un roman bouleversant lu à fleur de peau en écoutant « Schubert: String Quartet No.13 In A Minor, D.804 – « Rosamunde » – 1. Allegro ma non troppo » : des âmes abimées qu’elles soient instrumentales ou humaines… des âmes réparées mais restant marquées par une histoire oh combien douloureuse et si magnifique à la fois…
Une histoire qui restera gravée dans mon âme de musicienne.
Un coup de coeur pour ce roman recommandé par une amie ! Guerre sino-japonaise, musique classique..Les premiers chapitres relatifs à la guerre sino-japonaise sont rudes, saccadés. Mais ensuite, ils sont beaux, poétiques, de plus en plus empreints d'émotions au fil de la lecture. Une ode magnifique à la musique classique et plus particulièrement au violon !
Bouleversée par cette œuvre. J'ai aimé ce texte simple, mais très beau et poétique. La plume est délicate et nous embarque. L'univers musicale omniprésent m'a beaucoup parlé. De jolis messages abordés de manière très douce mais pas lourde, on se laisse emporter par la mélodie d'âme brisée avec bonheur. Un coup de coeur pour moi et une découverte intéressante du Japon !
J'ai bien aimé l'histoire de ce roman, que j'ai trouvée très touchante. Malgré tout, je n'ai pas apprécié le style d'écriture, j'ai trouvé les dialogues soit trop surfaits, soit peu intéressants. Cela reste une lecture très agréable.
Akira Mizubayashi nous livre ici un ouvrage très beau et qu'il est difficile de refermer sans avoir été ému par l'histoire du petit Rei Mizusawa.
C'est un roman qui parle de guerre, de musique et de mémoire, la mémoire d'un enfant qui a perdu son père à cause de la guerre et qui a construit sa vie à partir de ce traumatisme.