Infiniti Amoris, tome 1
Stef Albuisson27

Il est tout ce qu'elle fuit, elle est tout ce qu'il repousse. Mais les chemins de la vie nous obligent parfois à faire face à nos angoisses. Léna-Rose décide de quitter la France pour prendre un nouveau départ, laissant derrière elle son passé, sa passion pour la danse et surtout ses démons. Arrivée aux États-Unis, rien ne se passe comme elle l'avait imaginé... Et ce n'est pas sa percutante rencontre avec le mystérieux Hayden qui va arranger les choses. Déstabilisée par les sentiments contradictoires qu'éveille en elle cet homme au charme magnétique, elle essaye tant bien que mal de se reconstruire malgré ses blessures encore à vif.Hayden sera-t-il sa chance ou celui qui l'empêchera à jamais de se relever ?Pour minimiser ma grave erreur, et surtout essayer de reprendre le contrôle de mon esprit, je me mets une petite claque mentale, et me dis que ça doit être mes hormones qui parlent, là ! Ça fait tellement longtemps que... Non, stop, les mecs, plus jamais ! C'est bon, très peu pour moi !— ...descendre, chaton ? Tu es dans la lune ou quoi ?— Hein ? Quoi ?— Nous sommes arrivés ! Tu veux que je t'aide à descendre peut-être ?Toujours tirailler entre deux sentiments contradictoires, je le regarde sans savoir quel comportement adopter envers lui. Car finalement, ce n'est pas vraiment de la peur qu'il m'inspire, c'est plus de l'inquiétude de justement ne pas me sentir réellement en danger avec lui.— Alors ?— Heu oui, je veux bien un coup de main, s'il vous plaît. J'ai vraiment l'impression que l'état de mon genou empire.— Ok, c'est bon, j'arrive !Il sort de son gros 4×4 pour en faire le tour, alors que mes yeux se posent sur sa maison. Comment ai-je fait pour ne pas la remarquer dés notre arrivée ? Enfaite non, pardon, pas maison, mais villa, demeure, je ne sais même pas comment la nommer ! Elle est immense et superbe. Mon regard en reste pensif face à tant de richesse, mais je suis vite rappelée à l'ordre par l'homme peu patient qui se trouve a mes côtés.— Bon on ne va pas y passer des heures, donne-moi tes mains !La tête toujours accaparée par le lieu où il habite, je ne peux m'empêcher de lui demander dans un mélange de sérieux et d'ironie :— Dites-moi ? Vous vivez à combien là-dedans? Franchement, on pourrait y loger une équipe de foot!Il se marre légèrement, mais cela ne dure qu'une fraction de seconde. Pourtant, j'ai pu apercevoir son sourire pour la première fois, un vrai sourire. Et là encore, ça me met dans tous mes états. Je vous jure, ce n'est pas permis d'être à ce point envoûtant. — Je vis seul. Et ça me convient très bien!— Ah oui... Heu je veux dire... Bref! En tout cas, j'aime beaucoup votre maison. Cet esprit manoir, alliant modernité avec ces grandes baies et matériaux nobles...— C'est que j'ai affaire à une vraie spécialiste, se moque-t-il.
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