Je voudrais qu'on m'effaceAnaïs Barbeau-Lavalette2012

Synopsis

Hochelaga-Maisonneuve. S’y croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin, chacun de son côté du Bloc, chacun au départ de sa vie. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils arrivent. Entre le coin des putes, les matchs de lutte, les virées alcoolisées des adultes et la classe des « orthos » où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau. Y arriveront-ils ?
Dans les scènes touchantes ou drôles d’un récit choral, l’écriture
cinématographique épouse la langue blessée des acteurs. Je voudrais qu’on m’efface, une histoire où l’émotion court, vive mais sans pathos, dessinant une chronique montréalaise qui culmine dans l’espoir inaltérable de l’enfance.

Moyenne

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5 commentaires

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  • avatar isallysun
    17 / 20 Le 17 Avril 2021 à 00:29 isallysun

    Pas le coup de coeur que certains ont eu, mais j'ai apprécié ma lecture. Bien que courte, par le biais de ces ados, l'auteure dépeint bien je crois la réalité d'HoMa, mais j'ai sur le coup, l'impression qu'elle ne s'est pas mouillé autant qu'elle l'aurait pu. Peut-être la petitesse a-t-elle imposé ce choix, n'empêche que c'est une bonne lecture.

  • avatar Errant
    15 / 20 Le 12 Mars 2021 à 20:28 Errant

    La plume de l'auteure, juste et terriblement évocatrice, m'a plu, suggérant clairement sans toutefois s'appesantir sur le morbide. Ce n'est pas un documentaire et la résilience des enfants porte en soi un peu d'espoir. Mais ça reste sombre . . . un peu trop à mon goût, même si c'est un livre que je recommande sans réserve.

  • avatar EveeAllard
    Le 07 Août 2019 à 17:12 EveeAllard

    On ne peut pas dire de Je voudrais qu’on m’efface que c’est une lecture facile. Trois enfants entourés de parents qui font ce qu'ils peuvent, même si ce n’est pas suffisant. L’auteure a donné une voix aux enfants d’Hochelaga, une belle voix qui montre l’innocence, la pesanteur, mais surtout la vie qu’ils possèdent tous à leur manière.

  • avatar argali
    Le 17 Novembre 2018 à 14:03 argali

    De courts paragraphes percutants comme autant d’uppercuts.
    Je suis sortie bouleversée par ce récit empathique et déchirant qui dénonce une certaine urgence. Nous avons tous des quartiers de ce genre dans nos villes, que nous évitons de traverser. Il est bon que des artistes, écrivains, cinéastes, peintres… leur donnent une visibilité.

  • avatar Manue
    16 / 20 Le 02 Septembre 2016 à 16:20 Manue

    C’est une lecture rapide, poignante, qu’il est facile de terminer avant le soir même. On la dévore, puis lorsqu’elle est terminée, on a l’impression que les personnages vivent encore autour. C’est bon.

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