Synopsis
William Nicholson continue brillamment sa toile sur sa petite société de la province anglaise. Et notre addiction y trouve son compte, comme dans une série dont on attend avec avidité la suite et le destin des personnages. On l’a déjà dit ici, l’art de Nicholson est de transformer la petite vie de ses humains en aventures passionnantes. Nulle généralité. Le regard de l’auteur se démultiplie pour nous faire saisir au plus près les chemins individuels. Dans la fourmilière, il ne regarde pas la fourmilière mais quelques fourmis, dans leur particularité. Cet été anglais est torride. Laura, Henry, Maggie, Andrew, Mrs Dickinson et les autres sont dans leurs jardins, leurs maisons, leurs soucis, leurs joies. C’est le tableau d’une certaine société anglaise qui se peint devant nous : une société moyenne bourgeoise, provinciale, tenaillée par les doutes, l’inquiétude pour certains – sociale, affective – par l’ennui pour d’autres qui ont vieilli, ou qui ne travaillent pas, ou plus. Dans tous les cas, il s’agit de l’incapacité des êtres à vivre heureux, même s’ils en ont la possibilité. Cette hypothèse fascine Nicholson : les personnages sont comme des papillons de nuit devant la lumière, hypnotisés par l’échec à tout prix ! Et cela en espérant le bonheur !
Titre original : The Golden Hour (2016)
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2016 Editions de Fallois
Traduit par Anne Hervouët
411 pages
ISBN : 9782877068901
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