Synopsis
Près de 10 000 vers alexandrins en langue occitane composent cette chanson de geste communément appelée la Canso ou Chanson de la Croisade Albigeoise. Elle fut écrite au XIIIe siècle par le clerc navarrais Guillaume de Tudèle, pour la première partie, et par un troubadour anonyme pour la deuxième.
Le sujet en est la croisade prêchée en 1208 contre les hérétiques du Midi de la France par le pape Innocent III et menée, pour l'essentiel, par Simon de Montfort. Béziers, Carcassonne, Muret, Toulouse, Beaucaire, Rome aussi, où les seigneurs méridionaux défendirent désespérément leur cause, sont les hauts lieux de cette vaste bataille. Trencavel de Béziers, Raymond de Toulouse, les comtes de Foix et Comminges, Pierre, roi d'Aragon, Foulque, l'évêque de Toulouse en sont les principaux personnages. Mais ramasser ainsi la Canso en ces quelques noms d'hommes et de villes ne suffit pas à donner une idée de son foisonnement et de son intérêt historique. Cette oeuvre est, en fait, un grand reportage chanté mené à bien par deux correspondants de guerre qui baignent avec les peuples et les troupes dans ce creuset où fut finalement scellé le destin de l'Occitanie, et enfantée (dans quelles doumeurs!) la France actuelle.
La traduction d'Henri Gougaud nous offre ici, pour la première fois, une restitution totale de l'oeuvre, comme elle fut composée, c'est à dire en vers alexandrins. On ne peit en effet donner à entendre une telle épopée si l'on se contente d'en transcrire en prose le simple sens littéral: outre son sens, la Canso a sa musique, son rythme, sa couleur, qu'il fallait essayer de reconstruire, sous peine de l'amputer gravement. C'est le long et minutieux travail auquel Henri Gougaud s'est appliqué.
Le sujet en est la croisade prêchée en 1208 contre les hérétiques du Midi de la France par le pape Innocent III et menée, pour l'essentiel, par Simon de Montfort. Béziers, Carcassonne, Muret, Toulouse, Beaucaire, Rome aussi, où les seigneurs méridionaux défendirent désespérément leur cause, sont les hauts lieux de cette vaste bataille. Trencavel de Béziers, Raymond de Toulouse, les comtes de Foix et Comminges, Pierre, roi d'Aragon, Foulque, l'évêque de Toulouse en sont les principaux personnages. Mais ramasser ainsi la Canso en ces quelques noms d'hommes et de villes ne suffit pas à donner une idée de son foisonnement et de son intérêt historique. Cette oeuvre est, en fait, un grand reportage chanté mené à bien par deux correspondants de guerre qui baignent avec les peuples et les troupes dans ce creuset où fut finalement scellé le destin de l'Occitanie, et enfantée (dans quelles doumeurs!) la France actuelle.
La traduction d'Henri Gougaud nous offre ici, pour la première fois, une restitution totale de l'oeuvre, comme elle fut composée, c'est à dire en vers alexandrins. On ne peit en effet donner à entendre une telle épopée si l'on se contente d'en transcrire en prose le simple sens littéral: outre son sens, la Canso a sa musique, son rythme, sa couleur, qu'il fallait essayer de reconstruire, sous peine de l'amputer gravement. C'est le long et minutieux travail auquel Henri Gougaud s'est appliqué.
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1992 Editions Le Livre de Poche (Lettres gothiques)
632 pages
ISBN : 2253050849
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