Synopsis
Le projet de Tal dans son travail de thèse était d’approcher les relations adulte-enfant au prisme des rapports sociaux de domination. Dans l’article "Conjurer l’oubli", il explique que les rapports adulte-enfant "appartiennent à la grande famille des rapports de pouvoir (classe sociale, genre, race, etc.) et doivent [être] analysés en tant que tels". Cette approche en termes de rapports sociaux de domination vise à une repolitisation de la question de la catégorie de l’enfance, voire de "la classe", des enfants, et de la relation adulte-enfant.
On met dans la nature ce qu’on veut évacuer de l’horizon politique : contrairement aux rapports de pouvoir que sont la classe, le genre et la race, les rapports adulte-enfant semblent encore inscrits dans un ordre naturel. Pourtant, l’institution familiale, censée protéger, est le lieu où les violences faites aux enfants sont les plus fréquentes. Dont acte : loin de remédier à la fragilité naturelle de l’enfant, les institutions sociale et familiale produisent cette vulnérabilité.
En croisant philosophie politique et théories féministes, Tal Piterbraut-Merx dénaturalise et repolitise la domination adulte. La classe des enfants est dominée à la fois par le statut de minorite?, par la dépendance économique et par les pratiques d’e?ducation. C’est l’oubli, par les adultes, de leur expérience de la minorité, qui contribue à perpétuer la domination en imposant le silence. Quelles stratégies de lutte pour combattre cette domination oubliée ? L’auteur en appelle à rester fidèles aux enfants que nous étions en nous remémorant collectivement nos enfances.
Tal Piterbraut-Merx était chercheuse en philosophie politique, écrivain et militant. Suite à son suicide, un collectif d'ami·es a établi cet ouvrage à partir du manuscrit inachevé de sa thèse.
On met dans la nature ce qu’on veut évacuer de l’horizon politique : contrairement aux rapports de pouvoir que sont la classe, le genre et la race, les rapports adulte-enfant semblent encore inscrits dans un ordre naturel. Pourtant, l’institution familiale, censée protéger, est le lieu où les violences faites aux enfants sont les plus fréquentes. Dont acte : loin de remédier à la fragilité naturelle de l’enfant, les institutions sociale et familiale produisent cette vulnérabilité.
En croisant philosophie politique et théories féministes, Tal Piterbraut-Merx dénaturalise et repolitise la domination adulte. La classe des enfants est dominée à la fois par le statut de minorite?, par la dépendance économique et par les pratiques d’e?ducation. C’est l’oubli, par les adultes, de leur expérience de la minorité, qui contribue à perpétuer la domination en imposant le silence. Quelles stratégies de lutte pour combattre cette domination oubliée ? L’auteur en appelle à rester fidèles aux enfants que nous étions en nous remémorant collectivement nos enfances.
Tal Piterbraut-Merx était chercheuse en philosophie politique, écrivain et militant. Suite à son suicide, un collectif d'ami·es a établi cet ouvrage à partir du manuscrit inachevé de sa thèse.
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2024 Editions Blast
264 pages
25 octobre 2024
ISBN : 2492642232
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