Synopsis
Solaro ne cherche pas à être heureux – les épreuves qu’il traverse rendent le bonheur inatteignable. Mais il est joyeux. Spontanément, il multiplie les moments de joie – cette capacité folle de se réjouir d’un instant de vie, ou simplement de ce qui est. Sa mère est à l’hôpital en train de mourir d’un cancer, sa petite entreprise au bord de la faillite, sa vie sentimentale chaotique, et un chef de gang croisé par hasard veut lui faire la peau. Pourtant, chaque moment arraché à ces difficultés, il le vit pleinement, intensément – joyeusement. Un café parfaitement dosé, un trajet en voiture au son de l’un de ses morceaux préférés, une nuit avec sa maîtresse, une omelette aux cèpes ou un verre de sancerre rouge sont autant d’occasions de plaisirs intenses, de présence totale. Solaro n’attend rien, n’espère rien, il jouit du moment présent, se nourrit de adversité. Mais d’ou lui vient cette force ? Pourquoi la société finira-t-elle par lui faire payer ? Solaro n’est pas naïf : il sait que sa mère va mourir. Il n’est pas idiot : il sait que ces instants ne modifieront pas la réalité. Mais il vit d’instinct ce que certains philosophes enseignent : la joie est « folle » et elle peut jaillir en chacun de nous, à tout instant. Même quand tout va mal, la joie reste possible.
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7 commentaires
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Une lecture vraiment surprenante et qui en même temps porte très bien son titre à un second degré de lecture. Je l'ai lu d'une traite et ai pris beaucoup de plaisir à me laisser porter, comme le narrateur, par "ce qui va de soit".
On m'avait prévenu contre ce livre, notamment à cause du titre qui avait donné une fausse idée à d'autres lecteurs. Pourtant, je me suis vraiment laissée porter. Si la fin m'a prise par surprise, je me suis également sentie proche du narrateur. A contre courant d'une société qui prévoit tout, qui veut tout le monde dans le moule, j'ai trouvé 'vraie' sa joie par l'acceptation du monde au présent.