Nord sentinelleJérôme Ferrari2024

Superbement maîtrisé quant à sa forme, un roman dont on ne sait, sur le fond, s'il faut le prendre pour du lard ou du cochon, tant il brouille la frontière entre outrance humoristique et pessimisme avéré.

L’inde : son fleuve, ses moines, sa capitale polluée, et son île de North Sentinel. Sur cette île, ses habitants ne laissent personne s’approcher.

Je me demandais pourquoi l’auteur avait choisi ce titre pour son roman. Est-ce un roman, d’ailleurs ? Je le vois plutôt comme un agrégat de récits et de réflexion autour de la Corse, ses habitants, et du tourisme.

(Lu pour Prix Roman des étudiants - France Culture) Un second livre tout autant décevant. L'auteur (inconnu pour ma part) manifeste une prétention et une arrogance qui finissent par disqualifier son propos. Une intrigue décousue et  on a parfois le sentiment qu'on regarde l'auteur régler ses comptes avec la Corse. En bref, un livre décevant dont je ne recommande pas la lecture.

Jérôme Ferrari raconte, sous forme de contes mis en lumière par la table des matières, l’histoire de vies marquées par des destins différents, où chacun doit assumer son libre arbitre dans une solitude totale, en prenant pour exemple ses sujets favoris : sa terre, les hommes qui la composent et les touristes qui l’envahissent.

Un roman à la forme hybride entre la peinture complète et la suite de courts récits ne se suivant pas mais qui, disposés ensemble, forment un tout. Je n’ai pas vraiment aimé la forme sans réelle construction, avec des digressions formelles qui empêchent un peu la lecture. Cependant, même si le fond était valable (critique du tourisme et des destructions) s’en suivant, c’était assez pauvre. {13}