Synopsis
« Il faut que je raconte cette histoire. Il faut que j’essaie de comprendre en mettant les choses bout à bout. En rameutant les morceaux. Parce que ça ne va pas. C’est pas bon, là, tout ça. Pas bon du tout. »
Ces mots sont parmi les premiers du nouveau roman de Marie Darrieussecq (roman qui s’est imposé à elle alors qu’elle travaillait sur un autre projet et qu’elle a écrit d’une seule traite, comme poussée par une nécessité impérieuse). De ce roman, ils indiquent la tonalité et le mode narratif. C’est un roman à la première personne, où l’héroïne découvre au fur et à mesure qu’elle la raconte toutes les causes et les conséquences de son histoire. Nous sommes donc dans une forêt (« nous » car la manière dont le livre est écrit impose une identification du lecteur). Le personnage principal, une femme qui fut autrefois psychothérapeute, s’y cache avec d’autres. D’autres ? Des compagnons de fuite, loin d’un monde qu’on devine menaçant pour eux et qui les traque. Mais aussi avec des êtres étranges, comme flottants, mais qui leur ressemblent de manière frappante, des sosies ? Leurs clones, en fait qu’ils ont emmenés avec eux dans leur fuite.
Cette dystopie, qui se situe dans la postérité de Le meilleur des mondes, comme dans celle de 1984 ou de Fahrenheit 451, nous raconte une histoire de trafic d’organes, de gérontocratie, de totalitarisme sanitaire et politique. Marie Darrieussecq, avec ce personnage très légèrement en retard sur les événements, et à ce titre bouleversant, renoue avec la veine de Truismes.
Ces mots sont parmi les premiers du nouveau roman de Marie Darrieussecq (roman qui s’est imposé à elle alors qu’elle travaillait sur un autre projet et qu’elle a écrit d’une seule traite, comme poussée par une nécessité impérieuse). De ce roman, ils indiquent la tonalité et le mode narratif. C’est un roman à la première personne, où l’héroïne découvre au fur et à mesure qu’elle la raconte toutes les causes et les conséquences de son histoire. Nous sommes donc dans une forêt (« nous » car la manière dont le livre est écrit impose une identification du lecteur). Le personnage principal, une femme qui fut autrefois psychothérapeute, s’y cache avec d’autres. D’autres ? Des compagnons de fuite, loin d’un monde qu’on devine menaçant pour eux et qui les traque. Mais aussi avec des êtres étranges, comme flottants, mais qui leur ressemblent de manière frappante, des sosies ? Leurs clones, en fait qu’ils ont emmenés avec eux dans leur fuite.
Cette dystopie, qui se situe dans la postérité de Le meilleur des mondes, comme dans celle de 1984 ou de Fahrenheit 451, nous raconte une histoire de trafic d’organes, de gérontocratie, de totalitarisme sanitaire et politique. Marie Darrieussecq, avec ce personnage très légèrement en retard sur les événements, et à ce titre bouleversant, renoue avec la veine de Truismes.
Moyenne
13.6
35 votes
MOYEN
2 éditions pour ce livre
2017 Editions P.O.L
192 pages
17 août 2017
ISBN : 9782818043660
Qui a lu ce livre ?
47 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
20 membres veulent lire ce livre
39 membres possèdent ce livre
4 chroniques de blog
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
8 commentaires
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Contrairement à akashana c'est justement le style assez particulier qui m'a fait entrer très vite dans le roman : j'ai lu beaucoup de science-fiction dans ma vie et j'ai souvent été rebutée par les descriptions interminables de l'univers créé par l'auteur. Dans ce roman il est esquissé, il y a plus d'ellipses que de détails et l'imagination doit compléter. C'est troublant et ça m'a beaucoup plu !
Dans un futur post-apocalyptique, sombre et d'un réalisme dérangeant, la narratrice nous narre sous forme de journal son histoire. Or à travers son histoire, c'est celle de l'humanité tout entière qui transparait. Le progrès technologique est à son paroxysme, mais cela n'est peut être pas aussi positif qu'on pourrait le croire. Un roman bien construit, même s'il ne révolutionne pas le genre.
J'ai été déroutée par le style de l'auteur et il m'a fallu une bonne quarantaine de page avant de vraiment entré dans le roman. Ensuite, même si la plume de l'auteur est belle, il m'a vraiment été difficile d'apprécier l'histoire.
Le suspense est pourtant bien ménagé mais pour moi, il n'y a pas eu de surprise, pas de réflexion, juste une sentiment d'inachevé face à une histoire qui aurait pu nous