Synopsis
« Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l'amour » écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d'ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman son double inversé), l'échec des idéaux de leur jeunesse, l'espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d'un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.
Moyenne
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MOYEN
3 éditions pour ce livre
2019 Editions Flammarion (Littérature française)
352 pages
4 janvier 2019
ISBN : 9782081471757
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27 commentaires
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Comme prévu avec Houellebecq, il n'y a à crier ni au génie littéraire, ni à l'arnaque commerciale, ni au scandale politiquement incorrect, c'est juste un modeste roman bien cynique à l'ironie jouissive, apprenez à rire les gens, et à pousser ce qui tombe au lieu de protester contre le déclin inévitable de ce que vous avez connu, ce personnage n'a pas su vivre de toute façon, alors qu'il crève ! =)
Houellebecq est un chroniqueur des désastres humains engendrés par la post-modernité. Il écrit comme il pisse, ça éclabousse un peu, et c'est bien. La croyance dans l'infini des possibles fait perdre sa raison à l'Occident. On ne pourra pas dire qu'on n'a pas compris pourquoi les hommes et les femmes crèvent de solitude et de manque d'amour. La fin de ce bouquin devrait être encadrée.
Une pépite ... Bravo Monsieur Houellebecq
Ma première rencontre avec Houellebecq. Je ne suis pas déçue. Une plume mordante et fluide, des personnages déprimants mais attachants. La fin arrive trop vite.
Il lasse le Florent – Claude avec ses clichés misogynes et homophobes, ses descriptions de vidéos de pédophilie et sa zoophilie comme un blason pour prouver sa modernité…Et, puis ses placements de produits, ses odes aux hangars de la consommation et sa chambre d’hôtel d’un trois étoiles ne m’ont pas fait rêver !