L'année de GrâceKim Liggett2019

Cette lecture m'a tenue en haleine du début à la fin ! J'ai aimé son côté horrifique, violent, trash, contrebalancé par des instants de grâce et de lumière. Il y a tout ce qu'il faut pour en faire un YA de premier choix : de l'émotion brute, une tension sur le fil du rasoir, un récit fluide et un équilibre dans l'action. Incontestablement, il questionne beaucoup après l'avoir refermé !

Une lecture m'a fait vibré à chaque instant et a réveillé en moi tous ces sentiments enfuis envers le sexisme du monde qui l'entourent. La plume de Kim Liggett est juste et dure à la fois. 444 pages, c'est presque trop court tellement je voulais rester dans cette lecture.

Un roman qui peine à débuter puis qu'on ne peut plus lâcher. J'ai aimé suivre ce groupe de femmes et malgré quelques éléments prévisibles, les retournements de situation rendent la lecture prenante. Ça donne de la rage : l'aveuglement du groupe, ça aurait mérité un plus grand développement historique pour mieux comprendre la psychologie des personnages. Un dénouement en demi teinte selon moi.

Je referme ce livre sans comprendre l’engouement qu’il suscite… Si l’idée de départ est vraiment alléchante, j’ai vite su que le récit n’irait pas dans le bon sens : la plume désincarnée, la prévisibilité des évènements, le manque de crédibilité mais surtout le message féministe sans originalité ni ambition… Ajoutez à cela, une romance fade et sortie de nulle part et j’étais proche de l'abandon !

J'ai beaucoup aimé la première moitié du roman. Savant mélange entre La servante écarlate, Hunger Games et Sa majesté des mouches, c'était intriguant, intéressant et aussi passablement effrayant ! Mais j'ai été un peu déçue par la deuxième moitié hélas. Je n'ai pas envie de spoiler quoique ce soit donc je ne dirais rien mais je n'ai pas été très convaincue par la seconde partie personnellement.