Synopsis
Mon Père c’est, d’une certaine manière, l’éternelle histoire du père et du fils et donc du bien et du mal. Souvenons-nous d’Abraham.
Je voulais depuis longtemps écrire le mal qu’on fait à un enfant, qui oblige le père à s’interroger sur sa propre éducation. Ainsi, lorsque Édouard découvre celui qui a violenté son fils et le retrouve, a-t-il le droit de franchir les frontières de cette justice qui fait peu de cas des enfants fracassés ? Et quand on sait que le violenteur est un prêtre et que nous sommes dans la tourmente de ces effroyables affaires, dans le silence coupable de l’Église, peut-on continuer de se taire ? Pardonner à un coupable peut-il réparer sa victime ?
Mon Père est un huis clos où s’affrontent un prêtre et un père. Le premier a violé le fils du second. Un face à face qui dure presque trois jours, pendant lesquels les mensonges, les lâchetés et la violence s’affrontent. Où l’on remonte le temps d’avant, le couple des parents qui se délite, le gamin écartelé dont la solitude en fait une proie parfaite pour ces ogres-là. Où l’on assiste à l’histoire millénaire des Fils sacrifiés, qui commence avec celui d’Abraham.
Mon Père est un roman de colère. Et donc d’amour.
Je voulais depuis longtemps écrire le mal qu’on fait à un enfant, qui oblige le père à s’interroger sur sa propre éducation. Ainsi, lorsque Édouard découvre celui qui a violenté son fils et le retrouve, a-t-il le droit de franchir les frontières de cette justice qui fait peu de cas des enfants fracassés ? Et quand on sait que le violenteur est un prêtre et que nous sommes dans la tourmente de ces effroyables affaires, dans le silence coupable de l’Église, peut-on continuer de se taire ? Pardonner à un coupable peut-il réparer sa victime ?
Mon Père est un huis clos où s’affrontent un prêtre et un père. Le premier a violé le fils du second. Un face à face qui dure presque trois jours, pendant lesquels les mensonges, les lâchetés et la violence s’affrontent. Où l’on remonte le temps d’avant, le couple des parents qui se délite, le gamin écartelé dont la solitude en fait une proie parfaite pour ces ogres-là. Où l’on assiste à l’histoire millénaire des Fils sacrifiés, qui commence avec celui d’Abraham.
Mon Père est un roman de colère. Et donc d’amour.
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5 éditions pour ce livre
2020 Editions France Loisirs
220 pages
1er mars 2020
ISBN : 9782298158830
2020 Editions Le Livre de Poche
216 pages
29 janvier 2020
ISBN : 9782253241041
2019 Editions JC Lattès
256 pages
20 février 2019
ISBN : 9782709665339
2019 Editions Audiolib
Lu par Simon Duprez
Durée : 203 min
ISBN : 9782367629544
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34 commentaires
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Grégoire Delacourt aborde dans ce roman un sujet d'actualité, les abus sexuels commis par les prêtres sur les enfants. Il y a des scènes difficiles et j'ai eu un peu de mal à adhérer au style d'écriture de l'auteur et à toutes ces références bibliques. Mais malgré tout, je trouve important que le sujet soit abordé afin de dénoncer et de condamner!
Je reprend les termes de LeoLabs "poignant et révoltant", et "écriture à l intelligence remarquable". Les réflexions ou je ne pensais pas que l'auteur allait m'amener.J'ai toujours du mal avec ce genre de sujet mais ici, il y a une vrai réflexion, une vraie écriture, de vrais références,... Bref du vrai..! Une vraie volonté de faire bouger les choses.J'ai été ce père pendant toute cette lecture.
J'ai adoré les réflexions que ce roman a su m'apporter. Malgrè des.passages très dur à lire, tout à été posé sur le papier dans un but précis. Ce n'est pas juste pour être choquant mais pour se retrouver en parfaite immersion avec la colère de ce papa face à l'horreur de cet homme. Les références bibliques servent la réflexion de cet homme afin de se les approprier ou de les pointer du doigts.
J'ai absolument adoré ce court roman dont l'écriture est d'une intelligence remarquable. Poignant et révoltant jusqu'à la dernière ligne.
J'attendais, j'espérais, un livre poignant et éprouvant dans la lignée de "Contre Enquête".
Bien que le récit soit aussi poignant que ce que j'attendais, l'auteur alterne entre récits au présent, souvenirs, mais surtout de constantes références à la Bible.
Et je confirme que la fin met hors de soi.