OurikaClaire de Duras1823

Un court roman original, dont le personnage féminin évolue dans un milieu qui la perçoit comme inférieure en raison de sa couleur de peau. Cependant j'aurais aimé un peu plus d'action, la "solution" du couvent arrive un peu vite à mon goût.

Un livre incroyablement avant-gardiste, reflétant la complexité de l'âme humaine dans toutes ses nuances.

Une belle lecture. Claire de Duras manie les mots avec agilité, et c'est très agréable à lire. Il est plaisant de voir un livre publié en 1823 qui navigue entre condition féminine et racisme. Même si je n'ai pas pu m'empêcher de lever les yeux au ciel face aux dernières pages prônant "dieu" et la religion.

Une histoire qui fait réfléchir sur le racisme mais aussi plus généralement sur l’appartenance culturelle. A lire avec du recul cependant, le destin d’Ourika même s’il dénonce un mal est in fine une promotion de la religion (chrétienne). Belle écriture, un récit fictif qui se lit vite.

Pour ce qui est de l'histoire, je trouve que c'est une histoire émouvante autour d'une jeune femme de couleur à une époque où être "négresse" n'étais pas bien vue. Ajoutée à la prise en charge de cette orpheline par une noble famille, elle est très vite sujet de conversation. Attrayante, intelligente, Ourika rêve d'amour... mais comprends bien vite que sa condition ne le permet pas.