Synopsis
Le 12 janvier 1953 s'ouvrait devant le tribunal militaire de Bordeaux le procès de l'affaire dite du massacre d'Oradour-sur-Glane dont les faits remontaient au 10 juin 1944.
En l'absence des ordonnateurs de la tuerie, la division « Das Reich » n'était représentée que par un pitoyable florilège d'assassins subalternes : une poignée de S.S. allemands, mais surtout une douzaine d'Alsaciens enrôlés de force dans l'armée du Reich, des « malgré-nous ».
C'est donc par une nuit glaciale qu'ils débarquent sur un quai venteux de la gare de Bordeaux. Bons citoyens, bons pères, bons époux, irréprochables sous tous rapports, qui sont-ils, ces ânes meurtriers de la célèbre fable hitlérienne? Des soldats? Des moins que riens? Ou simplement des hommes? Douloureux casse-tête qui nous renvoie à l'écheveau indémêlable des composantes de notre propre nature.
Et tandis que chacun ânonne à la barre « l'atroce et prodigieuse destinée des humbles qui ont attrapé la guerre comme une vérole », l'abomination des faits se répand en même temps que l'odeur honteuse des brûlés vifs. Cinquante victimes seulement parmi les six cent quarante-deux pourront être identifiées; les autres ne seront que charade : « À qui ce bras, cette main toute seule qui a l'air de mendier, ce petit pied déchaussé, à qui cette galette roustie qui fut un visage, à qui ce buste ébranché, ce mirage d'homme pulvérulent où le doigt s'enfonce, où la sueur et les larmes dont des trous comme la pluie dans le sable...? »
Au terme de ces débats, une seule certitude : le nazisme avec ses millions de victimes et d'assassins traînera, jusqu'au dernier souffle de la terre, d'ineffaçables lambeaux de nuit...
En l'absence des ordonnateurs de la tuerie, la division « Das Reich » n'était représentée que par un pitoyable florilège d'assassins subalternes : une poignée de S.S. allemands, mais surtout une douzaine d'Alsaciens enrôlés de force dans l'armée du Reich, des « malgré-nous ».
C'est donc par une nuit glaciale qu'ils débarquent sur un quai venteux de la gare de Bordeaux. Bons citoyens, bons pères, bons époux, irréprochables sous tous rapports, qui sont-ils, ces ânes meurtriers de la célèbre fable hitlérienne? Des soldats? Des moins que riens? Ou simplement des hommes? Douloureux casse-tête qui nous renvoie à l'écheveau indémêlable des composantes de notre propre nature.
Et tandis que chacun ânonne à la barre « l'atroce et prodigieuse destinée des humbles qui ont attrapé la guerre comme une vérole », l'abomination des faits se répand en même temps que l'odeur honteuse des brûlés vifs. Cinquante victimes seulement parmi les six cent quarante-deux pourront être identifiées; les autres ne seront que charade : « À qui ce bras, cette main toute seule qui a l'air de mendier, ce petit pied déchaussé, à qui cette galette roustie qui fut un visage, à qui ce buste ébranché, ce mirage d'homme pulvérulent où le doigt s'enfonce, où la sueur et les larmes dont des trous comme la pluie dans le sable...? »
Au terme de ces débats, une seule certitude : le nazisme avec ses millions de victimes et d'assassins traînera, jusqu'au dernier souffle de la terre, d'ineffaçables lambeaux de nuit...
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