Synopsis
"J'ai lu attentivement les vingt-six volumes de son journal, et j'en ai extrait, pour ce volume, tout ce qui, pratique, relève de son travail d'écrivain." expliquait Leonard Woolf, le 1er janvier 1953 en introduction. Virginia Woolf commença à écrire son journal en 1915. Elle l'acheva en 1941, quatre jours avant de se suicider. Elle ne s'y consacrait pas tous les jours et parfois même laissait passer plusieurs semaines avant de s'y replonger. Sur vingt-sept années, il donne cependant des informations régulières sur sa vie, son rapport à l'écriture, ses relations avec le monde extérieur, ses combats.
"Le journal est trop personnel pour être publié intégralement tant que vivront de nombreuses personnes auxquelles il fait allusion", explique Leonard Woolf, le mari de Virginia, dans la préface de Journal d'un écrivain. D'où le parti pris volontaire de ne dévoiler que des extraits du journal de Virginia, ceux qui concernent ses recherches littéraires, ses lectures, son travail de romancière. On y suit, à partir de sa trente-septième année (les extraits ne commencent qu'en 1917), la rédaction de ses livres, la façon dont elle travaille, ses doutes d'écrivain : "Je devrais être en train d'écrire La chambre de Jacob, et je n'y arrive pas. La vérité, voyez-vous, c'est qu'en fait d'écrivain, je suis une ratée. Je suis une démodée, vieille, incapable d'aucun progrès, obtuse." On y perçoit, à mots à peine cachés, ses peurs, ses angoisses, les crises de dépression qui l'anéantissent. On passe ainsi de 1920 à 1922. Que s'est-il passé entre ces deux années ? On ne le saura pas... à moins de connaître parfaitement la biographie de Virginia. Rien dans ce journal ne dévoile réellement la femme et ses questions, autres que littéraires. Alors forcément, on reste sur sa faim. Comme s'il manquait la moitié du trésor.
"Le journal est trop personnel pour être publié intégralement tant que vivront de nombreuses personnes auxquelles il fait allusion", explique Leonard Woolf, le mari de Virginia, dans la préface de Journal d'un écrivain. D'où le parti pris volontaire de ne dévoiler que des extraits du journal de Virginia, ceux qui concernent ses recherches littéraires, ses lectures, son travail de romancière. On y suit, à partir de sa trente-septième année (les extraits ne commencent qu'en 1917), la rédaction de ses livres, la façon dont elle travaille, ses doutes d'écrivain : "Je devrais être en train d'écrire La chambre de Jacob, et je n'y arrive pas. La vérité, voyez-vous, c'est qu'en fait d'écrivain, je suis une ratée. Je suis une démodée, vieille, incapable d'aucun progrès, obtuse." On y perçoit, à mots à peine cachés, ses peurs, ses angoisses, les crises de dépression qui l'anéantissent. On passe ainsi de 1920 à 1922. Que s'est-il passé entre ces deux années ? On ne le saura pas... à moins de connaître parfaitement la biographie de Virginia. Rien dans ce journal ne dévoile réellement la femme et ses questions, autres que littéraires. Alors forcément, on reste sur sa faim. Comme s'il manquait la moitié du trésor.
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2021
Editions 10/18
574 pages
ISBN : isbn
2000
Editions 10/18
576 pages
ISBN : 9782264030504
1999
Editions 10/18 (Domaine étranger)
576 pages
ISBN : 9782264030504
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12 Décembre 2021Maghily18 / 20Lire la chronique
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09 Mai 2021Stelphique20 / 20Lire la chronique
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