Synopsis
Shoko Nishimiya est sourde depuis sa naissance. Même équipée d’un appareil auditif, elle peine à saisir les conversations, à comprendre ce qui se passe autour d’elle. Effrayé par ce handicap, son père a fini par l’abandonner, laissant sa mère l’élever seule. Quand Shoko est transférée dans une nouvelle école, elle s’emploie à surmonter ses difficultés mais, malgré ses efforts pour s’intégrer dans ce nouvel environnement, rien n’y fait : les persécutions se multiplient, menées par Shoya Ishida, le leader de la classe. Tour à tour intrigué, fasciné, puis finalement exaspéré par cette jeune fille qui ne sait pas communiquer avec sa voix, Shoya décide de consacrer toute son énergie à lui rendre la vie impossible. Psychologiques puis physiques, les agressions du jeune garçon se font de plus en plus violentes... jusqu’au jour où la brimade de trop provoque une plainte de la famille de Shoko, ainsi que l’intervention du directeur de l’école. À cet instant, tout bascule pour Shoya : ses camarades, qui jusque-là ne manquaient pas eux non plus une occasion de tourmenter la jeune fille, vont se retourner contre lui et le désigner comme seul responsable...
Titre original : Koe no katachi, book 1 (2013)
Moyenne
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BON
2 éditions pour ce livre
2015 Editions Ki-oon (Shônen)
Traduit par Géraldine Oudin
190 pages
22 janvier 2015
ISBN : 9782355927713
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105 commentaires
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Superbe manga! J'adore il est très émouvent, parce qu'il met en scène le problème d'harcélent et d'handicap dans une même histoire mais d'après moi elle reste comme même assez triste...pour l'instant :)
Les dialogues sont assez simples, les protagonistes étant pour la plupart très jeunes. le scénario est assez linéaire et simple (parfois un peu trop à mon goût) mais on s'attache quand même aux personnages, surtout celui de Shoko. Et le choix de la mangaka d'inclure (au début et à la fin), des scènes "futures" au lycée où les circonstances ont évoluées donnent envie de découvrir la suite
Ce qui est troublant, dans ce premier tome, c'est l'absence de ton moralisateur; tout est raconté sans fard. Le système éducatif japonnais, la gestion du handicap, par les enfants, mais aussi par les adultes, et le harcèlement scolaire, lancinant et répétitif, horriblement et donc parfaitement transcrit. Je suis curieuse du tome 2.
L'histoire est touchante et révoltante. J'ai hâte de lire la suite.
Première oeuvre de Yoshitoki Oima, jeune mangaka de 25 ans lors de sa publication, A Silent Voice est une courte série qui nous fait traverser tout un tas d’émotions en abordant un sujet grave mais avec un ton juste et sans jamais devenir moralisateur.