Synopsis
Seule la vitesse compte.
Le vent, le froid, les bruits, les visions, les sensations dépendent de la vitesse. Quand il est lancé sur sa machine, couché sur le corps de métal, entre sa fin d’insomnie et l’apparition du soleil, Anton vibre de la seule vie qu’il se souhaite. Une course intense et sans fin dans l’immobilité pesante des jours. Pas d’avenir, mais l’instant transcendé ; pas d’objectif sinon une courbe à négocier, une plaque de verglas à éviter.
Pourtant des projets seraient possibles avec Leen, qui l’aime et qu’il devrait aimer, qu’il aimerait complètement s’il n’y avait l’Elégante, l’impossible rivale de marque Triumph, l’ensorceleuse aux relents d’huile et de cuir, à la souplesse d’hirondelle. Tous les jours, aux petites heures, Anton fend l’air, comme suspendu dans le vide, quelque part entre le pont et l’eau. Il fonce comme on choisit sa mort.
Il roule comme on vit, sans pouvoir s’arrêter. Mais la brume glacée qui monte la nuit des routes forestières de l’Est porte son lot de cauchemars et de fantômes, comme celui d’Arman, l’ami des équipées adolescentes devenu concurrent et faux-frère avant de finir sur le périphérique, sa Ducati écrasée contre un camion… Le carénage ne protège que du vent, et la vitesse que du vide. Dans une atmosphère humide de brouillard et de sueur, la chevauchée hallucinée d’Anton défie l’ennui au nom de l’absolue liberté.
Le vent, le froid, les bruits, les visions, les sensations dépendent de la vitesse. Quand il est lancé sur sa machine, couché sur le corps de métal, entre sa fin d’insomnie et l’apparition du soleil, Anton vibre de la seule vie qu’il se souhaite. Une course intense et sans fin dans l’immobilité pesante des jours. Pas d’avenir, mais l’instant transcendé ; pas d’objectif sinon une courbe à négocier, une plaque de verglas à éviter.
Pourtant des projets seraient possibles avec Leen, qui l’aime et qu’il devrait aimer, qu’il aimerait complètement s’il n’y avait l’Elégante, l’impossible rivale de marque Triumph, l’ensorceleuse aux relents d’huile et de cuir, à la souplesse d’hirondelle. Tous les jours, aux petites heures, Anton fend l’air, comme suspendu dans le vide, quelque part entre le pont et l’eau. Il fonce comme on choisit sa mort.
Il roule comme on vit, sans pouvoir s’arrêter. Mais la brume glacée qui monte la nuit des routes forestières de l’Est porte son lot de cauchemars et de fantômes, comme celui d’Arman, l’ami des équipées adolescentes devenu concurrent et faux-frère avant de finir sur le périphérique, sa Ducati écrasée contre un camion… Le carénage ne protège que du vent, et la vitesse que du vide. Dans une atmosphère humide de brouillard et de sueur, la chevauchée hallucinée d’Anton défie l’ennui au nom de l’absolue liberté.
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2011
Editions Actes Sud
151 pages
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1 chronique de blog
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18 Août 2011joyeux-drilleLire la chronique
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1 commentaire
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Le 18 Août 2011 à 17:50 joyeux-drille
Un ménage à trois. Leen aime Anton qui ne vit... que pour sa moto, une magnifique Triumph noire, surnommé "l'Elégante", avec laquelle il fait corps au point de délaisser tout le reste... En attendant l'inéluctable. Un roman très visuel, superbement écrit mais très, très sombre. Poétique et malsain.