[Suivi Lectures] Aealo

 
  • Cervus

    Lecteur fou

    Hors ligne

    #1521 07 Mars 2021 20:17:14

    Le choix du non-choix


    Malgré tout, je n’aime pas trop ce mot de « destin ». Ce n’est qu’une cible qu’on dessine après coup à l’endroit où s’est fichée la flèche.


    <image> D’ordinaire, je ne lis les livres ayant reçu des prix que par hasard tant je me contrefous de ceux-ci. Du coup, lorsque ma libraire m’a évoqué le fait qu’elle lisait le dernier Goncourt, intérieurement je me suis dis ‘’Sans intérêt’’. Jusqu'au moment où elle a commencé à m’expliquer de quoi ça parlait (car elle était en train de le lire) et là, surprise ! Je me dis que c’est bizarre car  L’Anomalie de Hervé Le Tellier ne semble pas correspondre aux livres du Goncourt et surtout son contenu m’intrigue beaucoup avec l’explication que j’en avais eue. Du coup, j’ai fait le grand saut. Nous devions faire une LC avec @Melody Pond mais @eemmabooks nous a devancé de peu du coup nous y avons participer.

    Voyons où est cette bizarrerie :
    «Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l’intelligence, et même le génie, c’est l’incompréhension.»
    En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte.
    Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai.
    Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L’anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe.


    Je vais tenter de développer sans divulgâcher quoi que ce soit…
    Autant le dire : « Sortez le fil de plomb parce que ça va être de l’équilibrisme. » :goutte:

    Pour quitter celui qu'on aime il faut déconstruire le monde.

    Je vais attaquer par ce qu’il y a de positif dans cette lecture : l’écriture.
    Avant même de se pencher sur le contenu, la forme de cette plume est très agréable, en tout cas j’ai beaucoup aimé l'écriture.
    Bon nombre de passages de cette lecture se révèlent être de belles phrases dont j’ai même pris note car elle avait le fond ou la forme de preneuse ! D’ailleurs, certaines marquent fortement!
    Tout cela en fait une lecture agréable en ce qui concerne la forme.

    Aimer évite au moins de chercher sans cesse un sens à sa vie.

    Mais il n’y a pas que les formulations d’appréciables puisque, sans développer pourquoi, avec cette belle plume, il fait émerger de très beaux portraits de personnages (trop nombreux certes mais très beaux quand même!).
    Chaque fois ceux-ci étaient riches, complets, variés et prenant pour la plupart, mais surtout ils évitaient aussi la sensation de redite malgré le nombre d’entre eux (trop) important.
    Et pour cette majorité, je les ai aurais suivi pour en savoir plus encore sur leur histoire, leurs origines, leurs blessures... Bref ce côté du livre est une très belle réussite!

    <image>
    …lorsqu’un ministre de la Santé coupe dans le budget qu’il supprime ici un scanner, là un médecin, là encore un service de réanimation, il se doute bien qu’il raccourcit de pas mal l’existence de milliers d’inconnus. Responsable, pas coupable, air connu.

    Mais à partir d'ici, ça grince... Pour ne pas dire que ça m’a un tantinet irrité…
    C’est là que ça devient vraiment délicat de critiquer sans divulgâcher… :goutte:

    Commençons par la construction du texte. Hervé Le Tellier ne décide jamais du genre littéraire qu'il souhaite aborder (ou plutôt celui de les aborder tous...). Alors oui, ce n’est pas un problème en soi nous sommes d’accord et il faut avouer qu’il gère plutôt bien les codes des ‘’genres qu'il aborde’’.
    Mais là se trouve aussi le problème, c’est qu’à force de vouloir être tout on n'est rien. Et ce livre tombe en plein dedans puisqu’à force de vouloir aborder plusieurs genres littéraires n'en est aucun... On y trouve du fantastique mais pas exploité jusqu’au bout, un peu de genre ‘’chorale’’ mais incomplet, du politique en abordant des éléments d’actualités mais ça ne fait que le frôler, de la critique sociétale mais c’est beaucoup d’effets pour arriver à un résultat superficiel (mais j’y reviendrai), du drame qui n'en sera pas complètement...
    Alors une fois de plus, en soi ce n'est pas un "vrai" problème. Mais en se composant ‘’partiellement’’ de tout un tas de genres différents, aucun d’entre eux n’est pleinement satisfaisant en fin de lecture…  En effet, le récit laisse entrevoir des possibilités (notamment liées aux genres) qui comportent très souvent des "semi-promesses" (puisque jamais faites directement) qui vont alimenter l'attente du lectorat. Malheureusement (la plupart de) celles-ci seront laissées de côté pour "zapper" à la facette suivante ou au personnage suivant. Ces sensations de "semi-promesses" ne trouveront donc que peu de réponses satisfaisantes... Comme ci, à nouveau, il avait préféré ne pas choisir une voie à exploiter et surtout pas de voie à approfondir.
    Et comment ne pas ressentir un brin de frustration face à ça…
    Mais ce n'est qu'un des reflets du problème global de ce livre. Celui du non-choix...

    Le président américain reste immobile, comme sonné. Le mathématicien observe cet homme primaire, et il se conforte dans l’idée désespérante qu’en additionnant des obscurités individuelles on obtient rarement une lumière collective.

    <image>
    Alors oui, pour y revenir rapidement, il y a bien cette "critique social et sociétal".
    Mais malgré les clins d’œil plutôt élégants aux personnages de notre actualité (pas si critiquer que ça d'ailleurs...), je trouve cette "critique" plutôt facile mais surtout très superficielle (critique de surface) et artificielle. En effet, amener une anomalie aussi grosse – bien trop grosse proportionnellement – qu'une anomalie pareille juste pour faire une critique superficielle, maladroite et incomplète?
    Tout ça pour ça? Sérieux? O_o

    ... le succès à cinquante ans, c’est la moutarde qui arrive au dessert.

    Alors parmi tous les non-choix, le sommet reste celui de la fin... Avec laquelle j'ai encore plus de mal qu'avec les autres...
    Voyez ça comme un choix de non-fin (ou un non-choix de fin je ne sais pas...)... Pour moi dans un cas comme dans l'autre, je trouve ça lâche, c'est une solution de tire-au-flanc, une fin qui ne s'assume pas... Oui oui je sais, on peut y voir notamment une critique de politique de gestion. Mais sur le plan scénaristique, ça reste quand même une problématique posée où l'auteur n'a pas vu l'intérêt de chercher quelque chose de cohérent : c'est tellement facile de poser une problématique et ne pas se prendre la tête sur sa solution en jouant la carte de "l'inexplicable" tout en faisant semblant de sortir l'artillerie scientifique...
    Si je dis tout ça c'est que pour moi avec une fin comme celle-là : soit il n'avait pas d'idée d'explication et alors là je ne vois pas ce que nous sommes censé tirer comme conclusion de cette lecture au final (donc ce serait du non-assumé), soit il considère qu'il laisse une fin ouverte libre au lecteur d'y mettre l'interprétation qu'il souhaite (ce qui serait tire-au-flanc par rapport à l’anomalie posée).
    Sortir un machin aussi énorme et le laisser planter là comme si de rien n'était niveau explication, tout en faisant comme si tu avais terminé de raconter quoi que ce soit... Mais quelque soit la raison (pas d'idée ou tire-au-flanc), même les toutes dernières lignes du livres sont le reflet de ses non-choix qui parsèment ce livre...
    C'est d'ailleurs une des raisons, un des soucis avec les personnages. Je disais qu’il y en avait de trop ? Non-choix. L’auteur ne fait pas de choix parmi ses personnages, résultats il y en a trop...

    ... la liberté de pensée sur internet est d’autant plus totale qu’on s’est bien assuré que les gens ont cessé de penser.

    Vous sentez de la frustration? C'est le cas...:angel: J'ai un peu la sensation de flemme de la part de l'auteur dans son fond et j'ai un peu l'impression qu'on a joué avec mes pieds et mes attentes (pour ne pas dire qu’on s’est f**** de ma gu**** :goutte:) et je n'aime pas ça... :angel:

    Un tel boucan pour si peu d'effets...
    Pour ma part, je n'ai perçu qu'un seul bruit : celui du pétard mouillé…

    Puis-je vous rappeler cette phrase de Nietzsche ? « Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu’elles le sont. » Là, toute la planète est confrontée à une vérité nouvelle, qui remet en cause toutes nos illusions. On nous envoie un signe, indubitablement. Hélas, penser prend du temps.

  • Melody Pond

    Lecteur-express

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    #1522 08 Mars 2021 15:46:40

    Coucou !

    Ben du coup je suis déçue de ne pas avoir droit à un super post. =D

    Zut pour L'homme qui savait la langue des serpents, j'ai vu dans le topic de la LC que ça te freine sur tes autres lectures en plus.
    C'est dommage, peut-être qu'il vaut mieux abandonner dans ces cas-là ? Tu liras les spoilers pour connaitre la fin. :lol:
    Non sérieusement, je peux comprendre ton ressenti car c'est vrai que c'est assez contemplatif.

    Tu donnes envie avec Le dernier jour d'un condamné !
    J'envisageai déjà de le lire depuis quelques temps mais vu comme tu en parles, et comment @Julie27 en parle aussi, je suis totalement motivée pour le lire maintenant !

    Bon, L'Anomalie, on ne va plus revenir là-dessus.
    En fait si un peu parce que j'ai écouté le podcast de l'émission de La grande libraire où il faisait partie des invités et à un moment il disait que les genres différents ça permettait de s'y retrouver pour les personnages. Mais on est d'accord, te veel is te veel.

    Bon courage pour la suite de L'homme qui savait la langue des serpents et bonne semaine à toi. :)

  • Cervus

    Lecteur fou

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    #1523 14 Mars 2021 15:05:42

    Yellow Amigos!

    J'espère que vous allez bien! :-)

    Hors lecture, je n'ai pas grand chose de neuf à vous raconter en ce moment je le crains. :goutte:

    Point de vue lecture, peu d'évolution depuis la dernière fois mais évolution quand même! :ptdr: Ça avance certes même ce n'est pas la folie... Disons qu'on est très loin du rythme de janvier et de février... :'S:D
    La fatigue est toujours aussi présente (j'ai du mal à m'en mettre quitte) et limite le temps que je peux consacrer à certaines lectures en ce moment (pour ne pas dire à une en particulier :angel:). :ptdr:
    Vu ma fatigue et donc mon rythme de lecture en ce moment, je suis un peu "bloqué" (pas de panne de lecture je vous rassure, juste un ralentissement) et du coup, je n'ai l'occasion de lire que les LC ou presque (je suis déjà fier d'y parvenir! :goutte:).
    Je pense que lorsque les LC à venir seront terminées, je ferai un break pour lire d'autres livres (peut-être à un autre rythme aussi :D).
    Du coup, alea jacta est. :angel::goutte:
    Même si comme la fois dernière, j'espère surmonter ça au plus vite...

    PAGES TOURNÉES...
    Malgré ce ralentissement, j'ai quand même lu d'autres livres depuis la dernière fois!
    Tout d'abord le BC de février a eu lieu donc j'ai terminé Sorceleur, tome 1 : Le dernier voeu dont la lecture s'est mieux passée que lors de la première tentative. J'avais commencé Sermons Joyeux et je l'ai dégusté à mon aise  malgré qu'il soit très court tant cette lecture a été une jolie claque. J'ai voulu faire une petite parenthèse graphique avec La tournée de Andi Watson et c'était... spécial... Je ne suis toujours pas certain d'avoir compris ce que j'ai lu... Donc pas vraiment terrible comme expérience malgré la teinte assez kafkaienne dans l'idée... Par contre, la LC Les Fourberies de Scapin de Molière fut elle un vrai plaisir! J'ai donc fait ma première lecture de Molière en compagnie notamment de @Julie27. Une chose est sure : ce ne sera pas mon dernier Molière! Puis dans le cadre du LDPA 30 avec @iamthelandscape, j'ai lu Une bête au paradis de Cécile Coulon que j'avais vu passer plusieurs fois et c'est une bonne petite surprise, j'ai eu un peu peur durant la lecture mais si on apprécie les livres à ambiance oppressante, celui-ci est une petite réussite sur une thématique trop peu commune.

    LIRE AU PRÉSENT
    Sans surprise... :sifflote:
    - L'homme qui savait la langue des serpents de Andrus Kivirähk : Dans lequel j'ai bien avancé! C'est malheureux que ce livre me fasse cet effet car je ne le trouve même pas mauvais. J'ai plaisir à lire quand je suis dedans mais ce manque d'objectif inconsciemment me plombe un peu ma lecture et m'assoupit quand je tente de le lire... Du coup je compte bien le lire jusqu'au bout mais je serai malgré tout content de ne plus l'avoir dans les pattes. (Comment ça c'est contradictoire? O_o Mais... mais... Bon d'accord... :sifflote:).
    Mais aussi :
    - Cthulhu : Le mythe, tome 2 de H. P. Lovecraft : En cette période de troubles, j'en reviens à un de mes basiques : Lovecraft. Le début de cette lecture est en demi-teinte : entre des nouvelles "ultra-lovecraftiennes" (c'est-à-dire avec toutes ses habitudes lourdes, et qui le sont ici un peu trop même pour moi) et des nouvelles vraiment bien (plutôt "originales" pour certaines). Mais surtout le format nouvelles me convient bien en ce moment!
    - Home Body de Rupi Kaur : J'ai vu qu'elle en avait sorti un nouveau, du coup j'ai foncé et je l'ai entamé. Je retrouve sa plume avec grand plaisir.
    Il y en a bien encore quelques autres mais elles restent fort secondaires pour l'instant...

    OUI J'EN PÀL LIS
    Bon alors là... Je sais à quoi je m'expose...:goutte:
    Vous vous souvenez que j'avais passé une nouvelle commande dans ma librairie mais que j'ignorais quand ça arrivera? :sifflote:
    Eh ben tout est arrivé en même temps... :goutte:
    De plus, j'ai reçu le premier colis envoyé par @Magdaa pour notre swap marathon
    J'ai également eu le malheur de découvrir le Cultura fraîchement installé pas très loin de chez moi...
    Encore heureux que j'ai fait un peu de nettoyage dans ma pàl il y a peu...
    Comment? Vous pensez que j'essaie de trouver des excuses? O_o Euh... Alors là! Euh... Non! Du tout! Vous vous méprenez! :sifflote:
    - Tolkien : L'encyclopédie illustrée de David Day
    - Mamie Luger de Benoit Philippon - Policier : Apparemment à la fois policier et très drôle. L'histoire d'une "petite vieille" qui a accumulé les cadavres dans sa cave (au sens premier du terme). :D
    - La Compagnie des menteurs de Karen Maitland - Thriller historique : Plus le temps plus l'historique m'accroche et ce thriller a l'air palpitant.
    - Célestopol de Emmanuel Chastellière - SF : Dans ma WL depuis une éternité.
    - La loterie et autres contes noirs de Shirley Jackson - Nouvelles noires/horreur :
    - Le cycle d'Alamänder, tome 1 : La porte des abysses de Alexis Flamand - Fantasy : Je ne sais plus où j'ai entendu parlé de cette trilogie particulière.
    - Le cycle d'Alamänder, tome 2 : La citadelle de nacre de Alexis Flamand - Fantasy
    - Le cycle d'Alamänder, tome 3 : La nef céleste de Alexis Flamand - Fantasy
    - Le brocart de Teru Miyamoto - Contemporaine : Reçu de @Magdaa pour le mois de l'auteur asiatique
    - Hex de Thomas Olde Heuvelt - Horreur : Reçu de @Magdaa pour le mois de l'auteur européen
    - Sept yeux de chats de Jae-Hoon Choi - Horreur coréenne : Depuis le temps que je le cherchais! :faischaud
    - Les Garennes de Watership Down de Richard Adams - Aventure Fantasy : Dans ma WL depuis une éternité mais on l'a vu intensément sur LA ces derniers temps.
    - Japon : Le Livre de cuisine de Nancy Singleton Hachisu - Cuisine : J'ai flashé... :goutte:
    - Wyld, tome 1 : La mort ou la gloire de Nicholas Eames - Fantasy : Depuis le temps que j'en entends parler...
    - Le livre jaune de Michael Roch - SF : On me dit "roi en jaune" et me voilà... :angel:
    - Nuit d'été de Dan Simmons - Horreur : Depuis le temps que je le cherchais aussi!
    - À l'autre bout de la mer de Giulio Cavalli - Contemporaine : Hasard de librairie
    - Trois jours dans la vie d'un yakuza de Hideo Okuda - Contemporaine : Hasard de librairie
    - Pike de Benjamin Whitmer - Policier : Intriguant.
    - Les Annales du Disque-Monde, tome 02 : Le Huitième Sortilège de Terry Pratchett - Fantasy Humour
    - Pluie de Kim Chew Ng - Contemporaine : Hasard de librairie

    Donc oui, c'est promis à présent, je vais me cacher... :goutte:

    LE PROGRAMME! DEMANDEZ LE PROGRAMME!

    - En vol de Alan Tennant, en mars avec @Julie27
    - Là où chantent les écrevisses de Délia Owens, à partir du 15 mars avec @Catysprint
    - Les Métamorphoses d'Ovide, à partir de 6 avril avec @Melody Pond, @Julie27, @Cendre et @Vinushka




    Hello Melo!

    Je m'en suis voulu de t'avoir tant déçue...
    Du coup, le voici le super post! :D
    J'espère avoir pu répondre à tes attentes! :ptdr:

    Oui concernant L'homme qui savait la langue des serpents figure-toi que j'ai pensé la même chose que toi un moment mais c'est tout le problème  : en temps normal, il m'en faut déjà beaucoup pour que j'abandonne un livre mais ici je n'ai pas de réels reproches à faire au livre donc j'ai envie de le lire dans son intégralité... :goutte: C'est le serpent qui se mord la queue en se tirant une balle dans le pied... :goutte::D

    Le dernier jour d'un condamné est une de mes plus belles lectures de ce début d'année. :pink:
    Tu n'as plus qu'à te lancer du coup! :D

    Oui, je pense qu'à présent on a fait un peu près le tour de L'Anomalie. :D Au final la véritable anomalie c'est qu'il ait reçu ce prix et la pub qui va avec. :sifflote:
    Je ne suis pas à jour dans mes visionnages de La grande libraire, il va falloir que je rattrape ça! :goutte:

    Par contre, j'ai bien ri grâce à ton te veel is te veel! :ptdr:
    J'imagine les francophones hors Wallonie de LA qui lisent ça et ne comprennent pas. :D

    Je te remercie, le courage est là donc je devrait bien en arriver à bout! :-) (avant la fin du mois j'espère!:sifflote:)

  • Cendre

    Amazone/Guerrier des bibliothèques

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    #1524 16 Mars 2021 19:56:43

    Et bien que de nouveautés dans ta PAL ! Sans surprise je ne connais pas grand choses sauf les livres de Fantasy (Annales du disque monde, Wyld et Watership down)

    Et courage pour L'homme qui savait la langue des serpents, j'espère que tu en vois le bout (ou que tu as abandonné si c'est vraiment pas pour toi).

    Je suis aussi surprise que  L’Anomalie ait gagné le Goncourt. En général, ce sont presque tjs des Contemporain "bobo" qui gagnent alors voir que c'est un livre "mélange de genre" me faut plaisir. Néanmoins ton avis ne m'a tout de même pas décidé à tester. Trop de petits points négatif. Si tu veux tester un super livre mélange de genre, je te conseille Cloud Atlas ! C'est différentes histoires à différentes époques mais qui sont subtilement reliées entre elles (même si elles peuvent presque se lire de manière indépendante). Chaque histoire est axée sur un genre différent : récit de voyage /aventure, romance, humour, policier, Dystopie, SF post apo.

    A bientot pour les Métamorphoses !!
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #1525 20 Mars 2021 18:07:50

    Pas grand-chose à dire sur ton dernier post si ce n'est que Molière ça se lit souvent très facilement et qu'on y rit beaucoup (j'adore aussi visionner des mises en scène filmées) ; et que tu as engrangé beaucoup de nouveaux arrivants … que je ne connais pas.
    Bon week-end :)
  • Grominou

    Administratrice

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    #1526 21 Mars 2021 06:21:06

    S'il reste de la place, j'aimerais peut-être me joindre à vous pour la LC des Métamorphoses...
  • Bouledechat

    Passionné du papier

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    #1527 23 Mars 2021 09:23:56

    Hey ! :-)
    Je suis impatiente d'avoir votre avis sur les écrevisses, le résumé m'intrigue !! O_O
    La LC des Métamorphoses aurait pu me tenter si je n'avais pas ce stupide objectif de réduire ma PAL... =D Je pense que l'année prochaine je ne me fixerai pas d'objectif de ce genre et que je me laisserai plus aller sur les suivis au gré des LC et de ce qui me tente sur le moment dans les lectures qui ressortent de vos suivis ! C'est frustrant de ne pas pouvoir se laisser aller aux envies inconsidérées ! :angel:
    Pour L'homme qui savait la langue des serpents j'ai aussi hâte de lire ton avis final, il me tentait bien celui-là !! :goutte:
    Et je rejoins les différents avis sur Molière, ça se lit tout seul, c'est drôle (quoi que parfois très émouvant aussi sous la légèreté), percutant, bien écrit... Je te conseille particulièrement Dom Juan ! :)
  • Miyuki_

    Parent d une bébé PAL

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    #1528 24 Mars 2021 13:39:01

    Holà ! J'ai tellement de retard à rattraper sur les suivis lectures que je ne sais pas par où commencer XD

    Je t'avoue que depuis quelques temps je ne m'intéresse plus aux rentrées littéraires et le succès de L'anomalie m'était un peu inconnu. J'ai l'impression de retrouver tout ce que je n'aime plus dans les livres de la rentrée littéraire dans ce que tu en dis ; ça veut critiquer mais ça ne le fait pas subtilement. Je pense un peu Au malheur du bas qui est censé dénoncer les viols mais la construction de son intrigue m'a mise très mal à l'aise et le procédé fait que la victime devient la coupable ... Et ça, je ne peux plus. C'est certain, je ne l'ajouterai pas à ma wish-list et encore moins à ma PAL :goutte:

    Ah ouai, ta pal explose :lol: Le seul livre que j'ai lu c'est Watership Down et c'était trop bien !

  • Vinushka

    Puits de lecture

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    #1529 24 Mars 2021 17:54:32

    Oh tu as lu Discours de la servitude volontaire ! J’aimerais le lire ce mois-ci mais je n’arrive pas à remettre la main dessus ! (l'avantage d'avoir une bibliothèque sans aucune méthode de rangement)

    Je n’ai jamais vu le film Le Guide du Voyageur galactique (il est bien ?). En revanche, je l’ai lu il y a longtemps. J’écoutais de la musique metal en lisant ton avis et je croyais que c’était de ma faute si je ne comprenais rien. haha (bon la 2ème fois en ajustant ma concentration ça a été !) Je me souviens que le livre était… particulier. Mais honnêtement, je serai aujourd’hui incapable de raconter l’histoire. Il me semble que j’avais bien aimé mais pas assez pour me procurer la suite (après, c’est vraiment une de mes premières lectures SFFF donc je me retenterai bien une relecture. Mais j’ai peur des points négatifs… Je me souviens surtout que j’avais aimé le début, mais le reste de mes souvenirs est parti dans un trou noir !) Est-ce que tu as lu du Pratchett ? Sinon SFFF et humour, il y a Karim Berrouka qui me branche (jamais lu, mais j’en ai un dans ma PAL et son petit dernier fait beaucoup parler.). Je trouve qu’exploiter l’humour dans les romans est délicat, il faut vraiment adhérer à la forme d’humour mais aussi à son intensité. C’est un dosage vraiment pas facile.

    Je note au passage le conseil de @Lianne pour la lecture audio du Voyageur… ça peut être sympa car le relire me permettrait de découvrir les tomes suivants d’ailleurs !

    Je n’ai jamais lu Yasushi Inoué, je pense que je vais le mettre dans ma wishlist !

    Je n’ai jamais lu Yasmina Reza, j’ai pris Art ce mois-ci !

    Je vois que L’homme qui parlait la langue des serpents traine beaucoup. Avec l’audio, j’ai vraiment adoré ! D’ailleurs je l’ai lu rapidement pour un audio (d’habitude mon fonctionnement c’est « j’ai du ménage à faire » -> Je mets un podcast/livre audio pour m’occuper. Là c’était « je veux absolument rester dans ce livre » -> il faut absolument que je trouve un truc à nettoyer … mon conjoint était content mdr). Je ne sais pas si j’aurais autant accroché en papier honnêtement, mais il est clair que dans ce format c’était génial.

    Je te rejoins totalement sur Dernier jour d’un condamné.

    Dommage pour l’Anomalie, je pense que je le lirai peut-être un jour mais en ce moment, j’ai envie de simplicité donc je vais passer mon tour et je privilégierai l’emprunt si jamais... Ton avis ne m’a pas du tout donné envie de le lire… haha J’ai l’impression que c’est plus un exercice de style qu’une histoire… ??

    Oh je vois que tu as acheté des nouvelles de Shirley Jackson ! (pas lu mais trop hâte de lire autre chose d’elle) et Watership Down ! J’espère que tu aimeras autant que moi, et même plus car j’avais quand même mis un peu de temps à rentrer dedans… (mais à partir de la fin de la partie 1, je l'ai lu en mode lièvre et j'ai trouvé génial). Je vois que tu as acheté un Pratchett donc je suppose que ça répond à ma question plus haut et que tu as dû lire le premier (mais j’ai rien vu dans l’index). En tout cas tu as de quoi lire… :lol:
  • Cervus

    Lecteur fou

    Hors ligne

    #1530 24 Mars 2021 21:38:41

    Je vous réponds un peu plus tard. ;)



    <image>

    Parce qu’il n’y a pas toujours grand-chose à dire …




    Digression et ponctuation


    <image> Je ne suis plus certain de l’endroit où j’ai entendu parler de Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas de Imre Kertész. Il me semble que c’était à La Grande Librairie mais sans plus de certitude … :grat:

    Mais commençons par le début : qu’est-ce qu’un kaddish ? C’est la prière des morts de la religion juive.
    Dans cet ouvrage, Imre Kertész, auteur de nationalité hongroise, propose donc un kaddish pour rendre hommage à l'enfant auquel il n'a jamais voulu donner naissance. C’est donc un kaddish pour un enfant qui ne naitra jamais.

    A présent que le titre est expliqué, passons à son contenu.
    Parmi les traumatismes de sa vie, Imre Kertész a connu la déportation, il a connu Auschwitz ainsi que Buchenwald. C’est donc hanté par cette expérience et par le sentiment d'exil intérieur qui en découle qu’il va poursuivre son existence mais jamais ce trauma ne le quittera, le poursuivant jusque dans son choix de non-paternité.
    L’intention de l’auteur est d’exprimer pourquoi il se sent incapable d'assumer le don de la vie dans un monde qui subit encore les conséquences de la Seconde Guerre (surtout de l'Holocauste). Un monde où il se sent lui-même détaché de tant de choses, pour ne pas de dire de presque tout (on sent les questionnements, les doutes, le coté « perdu »…).

    Ça c’est ce que ça aurait pu être en théorie… :goutte:
    Malheureusement, nous sommes loin de la prière mais bien plus proche du monologue intérieur avec absolument tous les défauts que cela comportent…
    En effet, même si l’idée de départ (et donc théoriquement le propos de fond) est intéressante. Elle est impossible à percevoir ! Il est tout à fait impossible de se rendre compte de la toile de fond du texte tant celui n'est qu’un mur opaque intégralement composé de digressions et phrases à rallonge... Ou quand la forme non-structurée et irréfléchie étouffe dans l’œuf et tue le propos de fond censé être porteur...
    C’est comme si aucun éditeur n’était passé derrière. J’en suis même à me demander comment la traduction a été réalisable… O_o

    Au final, c’est un brouillon intenable pour ne pas dire un fouillis laborieux à lire! Comment peut-on éditer de tels fatras !?

    Mais je pense qu’un extrait en dira plus long que tout commentaire: (Challenge : comptez un peu le nombre de "." qu'on retrouve dans un passage comme celui-ci)
    Elle dit que je l'avais terrassée avec mon esprit, puis que j'avais éveillé en elle la compassion et qu'après avoir éveillé sa compassion, je l'avais transformée en auditrice, en auditrice de mon enfance terrible et de mes histoires abominables et quand elle avait voulu devenir partie prenante de mes histoires pour me sortir de l'impasse qu'elles représentaient, de ce bourbier, de cette vase, et me conduire vers elle, vers son amour, pour qu'ensuite nous sortions ensemble de ce marais et le laissions pour toujours derrière nous comme le mauvais souvenir d'une maladie : alors j'avais soudain lâché sa main (c'est ainsi que s'exprima ma femme) et j'avais pris mes jambes à mon cou pour retourner dans le marais, et elle n'avait plus la force, dit ma femme, de me suivre une deuxième fois, et qui sait combien de fois encore, pour me ressortir de là. Car il semblait, dit ma femme, que je ne voulais même pas me dégager de là, à l'évidence, il n'existait pas pour moi de chemin menant hors de ma terrible enfance et de mes histoires abominables, quoi qu'elle fît, dit ma femme, et même si elle sacrifiait sa vie pour moi, elle savait, elle voyait qu'elle le ferait pour rien, en vain. Quand nous étions tombés l'un sur l'autre (ma femme employa ce mot), il lui avait semblé que je lui apprenais à vivre, ensuite elle avait vu avec horreur quelle force destructrice il y avait en moi et qu'à mes côtés ce n'était pas la vie qui l'attendait, mais la destruction. La conscience morbide, dit ma femme, voilà la cause, c'était une conscience morbide et empoisonnée, répétait-elle encore et encore, empoisonnée pour toujours, une conscience nocive et contagieuse que, dit ma femme, il faut faire disparaître, oui, dit ma femme, il faut s'en libérer, s'en détacher si on veut vivre et elle avait décidé, répéta-t-elle, qu'elle voulait vivre.




    Piqûre de rappel


    <image> La toute première fois, bien avant de m’intéresser à la philosophie, que j’ai entendu parler de Discours de la servitude volontaire de Etienne de La Boétie, je n’ai rien compris au titre tant celui-ci me semblait contradictoire.

    Publié en 1576, Le Discours de la servitude volontaire est l'œuvre d'un jeune auteur de dix-huit ans. Ce texte analyse les rapports maître-esclave qui régissent le monde et reposent sur la peur, la complaisance, la flagornerie et l'humiliation de soi-même. Leçon politique mais aussi leçon éthique et morale, La Boétie nous invite à la révolte contre toute oppression, toute exploitation, toute corruption, bref contre l'armature même du pouvoir.

    Mais les années ont passé, le scepticisme à laissé place à l’empirisme.
    A force de vécu et d’observation (même quotidienne), j’ai pu cerner un peu mieux ce qui se cachait sans doute (ou tout du moins, je ne pouvais que le supposer) derrière le terme ‘’servitude volontaire’’ qui me semblait si aberrant à l’époque.
    Nous vivons depuis un an, une situation très intéressante sur ce plan-là. C’est ainsi que cette lecture est venue me chatouiller à nouveau.
    De parfaites circonstances pour lire ce livre donc !

    Avec pour résultat, une jolie claque.
    Mais la vraie claque a été de constater que malgré les exemples vieux et dépassés pour la plupart que contient ce livre, les applications de la théorie d’Etienne de La Boétie sont d'une modernité troublante!
    Une sorte d’anarchisme avant l’heure.
    Il suffit de changer les exemples dépassés du livre par des plus modernes tels que les technologies, les applications, les Amazon et autres, les médias, l’esprit de consommation… et on y est.
    La Boétie tend à montrer que les apparences sont trompeuses puisque le but ici va être de démontrer que, la servitude n’est pas forcée mais, au contraire de ce que beaucoup pensent, elle est en réalité tout à fait volontaire.
    Puisque même lorsqu’un pouvoir s’impose, il ne peut pas perdurer sans la collaboration (même passive) des membres de la société sur lequel il exerce son pouvoir. Ce dernier n’a rien de magique ou de divin mais vient bien plus du peuple qui délaisse la liberté que du pouvoir qui la prend.
    D’ailleurs pour lui, la première cause de cette servitude c’est l’oubli de la liberté (par l’habitude, par confort, par coutumes, par tradition des sociétés hiérarchisées…) : la première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c'est qu'ils naissent serfs et qu'ils sont élevés dans la servitude.
    Cet ‘’anarchisme avant l’heure’’ a des attraits de désobéissance civile que Thoreau reprendra plus tard.
    Alors comment ne pas rentrer dans la servitude ? En gardant l'esprit libre !

    Un livre qui m’a donc secoué et que je relirai c’est certain !

    En effet, même si ce sont les circonstances actuelles qui m’ont donné envie de le lire, son application est aussi pertinente dans la situation actuelle que dans celle d’avant. Mais il faudra y être toujours aussi attentif dans la situation d’après.
    Un livre qu'il est bon de lire ou de relire, ne serait-ce que pour se poser les bonnes questions...
    Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres.




    La naissance du culte !


    <image> Nous avons tous des petits péchés mignons parmi les univers. Voici un des miens : celui de la famille Addams.
    Il faut dire que lorsqu’on aime le genre horrifique et qu’on apprécie l’humour noir, cette famille devient très vite un plaisir non-coupable (il ne manquerait plus que ça ! :D).
    Vous imaginez donc bien que lorsque je suis tombé sur La famille Addams : À l'origine du mythe de Chas Addams, j’ai sauté de suite.

    Morticia et Gomez, Mercredi et Pugsley, l'oncle Fester, le cousin Machin, la Chose... Héros d'une série télé culte, de films et de dessins animés, les membres de la Famille Addams sont célèbres dans le monde entier.
    Mais qui sait que ces farfelus personnages sont d'abord nés en 1938, comme héros de cartoon, dans les pages du prestigieux New Yorker ? C'est en effet à partir de cette date que le dessinateur Chas Addams présenta la vie quotidienne d'une bien étrange dynastie, dans le but de moquer, avec élégance et humour noir, le mythe de la famille moderne américaine.


    Il n’y a vraiment pas grand-chose à dire sur ce livre si ce n’est qu’il plaira à tous les amateurs de l’univers macabre de la Famille Addams !
    En effet, ce très beau livre tient ses promesses. La présentation des différents membres est faite, ainsi que leur origine à chacun et par là l'évolution de la famille. La présentation du regroupement des ces membres qui à la base n’avaient rien à voir les uns avec les autres.
    Le tout est lui-même entrecoupé de (très) nombreuses illustrations/sketchs qui font mouche dans le plus pur style Addams. D’ailleurs plusieurs sont inédites.

    Bref un vrai plaisir macabre dont on redemande !




    Pas comme le vin…


    <image> J’ai découvert André Gide en lisant Les nourritures terrestres sur le conseils d’une connaissance et quelle surprise ce fut ! Certaines de citations de ce livre ni fiction ni essai presqu’un OLNI me restent en tête aujourd’hui encore tant celles-ci m’ont marquées. Alors lorsque j’ai cherché une romance dans ma pàl pour le challenge Mythologics, Isabelle de André Gide m’est venu sans trop d’inquiétude même si ici c’est bel et bien une fiction.

    Dans le cadre de la rédaction d'une thèse de doctorat, Gérard Lacase, un jeune étudiant, vient visiter l'érudit M. Floche et surtout sa bibliothèque pour les précieux documents qu'elle contient. Pour cela, il va devoir résider au château de la Quartfourche, la demeure des familles Floch et Saint-Auréol, mais aussi un manoir menaçant de ruine… Un drôle de lieu où vit également Casimir, un enfant infirme que sa mère, Isabelle a pour ainsi dire abandonné et dont l'éducation a été confiée à l'abbé Santal…

    Du coup, quelle déception que de se retrouver devant une histoire, même pas vieillotte mais simplement qui a très très mal vieilli…
    Une autre époque décrite par une plume fluide certes mais qu’est-ce que c’est lent et il ne se passe rien ! C’est bien simple, c’est tellement peu palpitant, qu’on frise l’insipide par instant...
    Elle m’a fait un peu le même effet que lorsque j’ai lu La Mare au diable de Georges Sand…
    Mais ici, ça a été plus fort que moi, je n’ai pas pu aller jusqu’au bout.
    C’était au-delà de mes forces à ce moment-là.

    Mais j’ai encore bon espoir pour le André Gide qu’il me reste en pàl.

    Dernière modification par Aealo (24 Mars 2021 21:51:06)