Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : BlastKarine Giebel2024

Ce roman noir se lit très vite mais l'aspect presque documentaire m'a quelque peu rebutée par moment j'aurai aimé plus de développement de personnage et de rebondissements. Je l'ai à la fois aimé et détesté pour sa thématique abordée extrêmement lourde et pessimiste (la cruauté humaine à son paroxysme).

Histoire inspirée de criantes vérités sur les atrocités et la violence des guerres qui secouent la planète sans aucune pitié pour les populations. Roman qui va nous chercher au plus profond de nous mêmes et ne nous laissent pas indemnes et nous amènent à nous considérer privilégiées et nous montre que nous ne sommes pas égaux de part le monde. Le style du roman comme toujours nous tient en haleine

Complètement happée par cette lecture ! Du grand Karine Giebel qui manie les différents styles avec aisance. Ici point de polar, mais du roman noir, on est transporté dans l'horreur de la guerre avec Grégory, cet infirmier qui enchaîne les missions humanitaires.
Il faut avoir le cœur bien accroché et être "en forme" mentalement pour apprécier pleinement la lecture de ce roman.

K.Giebel a fait un travail époustouflant sur les humanitaires, je lirai la suite pour connaître le dénouement de l'histoire de Grégory et ses comparses mais je ne suis pas enthousiasmée, les détails plus que sordides sont très nombreux (en même temps c'est un pan sordide de l'humanité dont veut parler K.Giebel) et comme Zittia je me dis que je n'ai pas besoin d'un roman pour découvrir ces horreurs

Je ne lirais pas la suite , c'est sur c'est du grand travail de recherche , mais bon si je veux lire quelque chose sur les violences de la guerre je n'ai pas besoin d'un roman , il y a pléthore de documents sur le sujet , du coup ça m'a semblé très long trop long et le personnage principal c'est le helen grace français ...