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TRES BON
Elvis Presley, Bob Dylan, Andy Warhol, Frank O’Hara, Martin Sheen, Johnny Depp et tous les autres. Célèbres ou non.
À l’aube du rock and roll, James Dean marque de son empreinte nos générations. Il symbolise la rupture consommée entre parents et enfants.
Jimmy, l’adolescent torturé a magnifié à l’écran et dans sa vie toutes les angoisses, espérances, contestations, désirs et rêves de la jeunesse qui étaient aussi les siens. Et sont toujours les nôtres. Il a sublimé les expériences de ses aînés Marlon Brando, Jack Kerouac ou Chet Baker.
Élevé à la campagne dans les valeurs traditionnelles, il fait sa mue à New York, s’impose à Hollywood, mais ne renie jamais ses origines. Il grogne, il jure, il est exigeant, il a des humeurs, se montre exécrable envers ses amis, dut-il en souffrir. Mais il aime et respecte les enfants, les animaux et pleure en lisant Le Petit Prince de St Exupéry.
Jimmy The Kid... Un solitaire, complexe, introverti, exhibitionniste, charmeur, mais toujours authentique.
James Dean est entier, avec ses contradictions, ses excès, ses pudeurs. Sexualité débridée et grand Amour.
Le James Dean Secret , c’est cette curiosité, cette soif de découvrir. Un caméléon, ivre d’expériences qui confortent ses talents réels de comédien, de peintre, de sculpteur, de musicien, de photographe... Passionné de tauromachie, il lit Hemingway, découvre Jean Genet. Eclectique, il écoute Bach et Schoenberg, Jimmie Rodgers et Billie Holiday, il aime Chaplin et apprécie Jacques Tati. Sportif accompli, pilote émérite, il paie de ses deniers l’objet de ses passions, ne mendie pas la générosité de ses amis.
De juin 1954 à septembre 1955 il tourne trois films, trois classiques East of Eden avec Elia Kazan, Rebel Without a Cause avec Nicholas Ray, Giant avec George Stevens. Il veut réaliser « Billy The Kid » et donner au théâtre un autre souffle à Hamlet...
Et visiter Paris durant l’automne 1955 pour rencontrer Cocteau, Picasso, errer dans Montparnasse.
Après cette course à Salinas qu’il n’atteindra jamais.
Le 30 septembre 1955 il se tue au volant de sa Spyder. Victime de l’imprudence d’un tiers et non d’un excès de vitesse.
James Dean entre dans la légende.
2007 Editions Hugo & Cie (Doc)
Langue française | 384 pages
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- tommy09 Le 14 Décembre 2016 à 04:59
Parfait pour les fans .
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