Synopsis
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TRES BON
L'idée devient courante que les miséreux ne méritent pas automatiquement une aide. Perçus avec effroi, considérés comme oisifs et parasitaires, ils menacent, aux yeux d'une majorité, l'ordre moral et social. La bienfaisance ne doit s'adresser qu'à de "bons pauvres" - travailleurs, enfants - accueillis préférentiellement au Saint-Esprit de Besançon dès le XVe siècle.
Des laïcs de l'entourage de Philippe le Bon, tel Jean de Montaigu, s'intéressent au fait hospitalier: l'établissement fondé à Salins grâce aux revenus du sel ne le cède en rien en magnificence aux hospices de Beaune. Les municipalités, soucieuses de sécurité, moins enclines à la philantropie, s'impliquent; surveillant le personnel hospitalier, elles réclament des comptes, légifèrent en matière de police, d'hygiène et de salubrité publique, réglementent la mendicité, enferment les pauvres ou les chassent.
Ainsi, devant la peur de l'autre - le pauvre, le malade ou l'étranger - l'assistance se transforme: les lépreux notamment, victimes particulières de ces mesures, sont plus strictement relégués et leur sort laisse préfigurer celui des pauvres dans les hôpitaux généraux de l'époque moderne.
1 édition pour ce livre
1998 Editions Presses universitaires de Franche-Comté
Langue française | 402 pages
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1 commentaire
KatheryneRoy Le 13 Octobre 2017 à 15:40
Wow, j'ai la tête pleine d'histoires potentielles! Quand une époque est si riche en péripéties, on ne peut que vouloir en savoir toujours plus...
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