Synopsis
Dès les années 1960, les mobilisations homosexuelles ont acquis une visibilité considérable, au point que l’une de leurs principales revendications, l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, a enfin été satisfaite dans plusieurs pays. Ce qui ne signifie pas pour autant la pleine reconnaissance des droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres. Mais qu’en est-il aujourd’hui du cœur des revendications initiales – la sexualité – dans le mouvement LGBT ?
Aux États-Unis, depuis les années 1990, la reconnaissance politique des questions portées par les militant.e.s s’est traduite par une professionnalisation du mouvement et non par une mobilisation plus forte de la base. Et l’institutionnalisation de la militance LGBT a coïncidé avec la disparition de la revendication sexuelle. L’étude des dynamiques de mobilisation et de démobilisation proposée ici montre que la place plus ou moins importante de la sexualité dans les objectifs et les formes d’action joue un rôle déterminant dans l’implication des acteurs sociaux.
Guillaume Marche est professeur de civilisation américaine à l’Université Paris-Est Créteil et membre de l’équipe de recherche IMAGER. Ses recherches portent sur les mouvements sociaux contemporains aux États-Unis, en particulier sur le mouvement LGBT, les identités sexuelles et les rapports entre le culturel et le politique. Ses travaux récents concernent également les formes infrapolitiques d’intervention dans les espaces publics à San Francisco (graffitis, végétalisation, nudité, etc.).
Avec une préface de Michel Wieviorka, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.
Aux États-Unis, depuis les années 1990, la reconnaissance politique des questions portées par les militant.e.s s’est traduite par une professionnalisation du mouvement et non par une mobilisation plus forte de la base. Et l’institutionnalisation de la militance LGBT a coïncidé avec la disparition de la revendication sexuelle. L’étude des dynamiques de mobilisation et de démobilisation proposée ici montre que la place plus ou moins importante de la sexualité dans les objectifs et les formes d’action joue un rôle déterminant dans l’implication des acteurs sociaux.
Guillaume Marche est professeur de civilisation américaine à l’Université Paris-Est Créteil et membre de l’équipe de recherche IMAGER. Ses recherches portent sur les mouvements sociaux contemporains aux États-Unis, en particulier sur le mouvement LGBT, les identités sexuelles et les rapports entre le culturel et le politique. Ses travaux récents concernent également les formes infrapolitiques d’intervention dans les espaces publics à San Francisco (graffitis, végétalisation, nudité, etc.).
Avec une préface de Michel Wieviorka, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.
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2017 Editions Presses universitaires de Lyon
304 pages
23 novembre 2017
ISBN : 9782729709280
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