Synopsis
Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu’elle s’élance sur le marché de l’amour, elle découvre avec effroi qu’avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l’idée de rencontrer un homme et de l’épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d’apprivoiser le célibat, tout en effectuant au mieux son travail dans une grande maison d’édition. En seconde partie de vie, une femme seule fait ce qu’elle peut. Les statistiques tournent dans sa tête et ne parlent pas en sa faveur : « Il y a plus de femmes que d’hommes, et ils meurent en premier. »
Moyenne
13.6
75 votes
MOYEN
2 éditions pour ce livre
2020 Editions Seuil (Fiction & cie)
208 pages
20 août 2020
ISBN : 9782021425451
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11 commentaires
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Une écriture particulière, qui donne une saveur un peu décousue à ce roman. L'intrigue mêle un portrait au vitriol du milieu de l'édition avec un constat désillusionné et critique du célibat aujourd'hui. L'héroïne est une bovaryste qui s'ignore, assez égoïste et indésise dans ses multiples élans. Elle vit dans des fantasmes qui sont irréalistes et va de déception en déception... Divertissant.
Mais quelle horreur de roman! Je déteste cette héroïne, Adélaïde, qui n’arrête pas de faire ouin-ouin et qui me tape sur les nerfs : elle mérite une paire de claques tellement elle est nombriliste, pitoyable et détestable. Probablement le pire livre lu en 2021 et on n’est qu’en février...
C'est une lecture intéressante que propose Chloé Delaume. Un style d'écriture bien particulier, un petit quelque chose de synthétique dans le récit je dirais. J'ai aimé cette projection dans la vie d'Adélaïde et de ses amies. J'ai encore plus aimé l'idée de sororité, il faut vivre entourée, se construire une famille de cœur qui viendra à bout de tout.
Adélaïde m'a touchée. La lenteur délibérée de ce roman met bien en exergue cette sensation "hors du temps" que l'on peut ressentir après une rupture. Les passages à vide, petites joies et faux espoirs. J'ai adoré la plume de l'autrice ! Seul bémol, j'aurais peut-être aimé moins de fatalisme...
"Qui, a 46 ans, entend sonner le glas de ses rêves de jeune fille." Un début prometteur sur la vie d'une femme à l'aube de la cinquantaine qui se retrouve célibataire. Mais ce roman féministe devient vite ennuyeux.