Le montreur d'ombres
Alexandre Astruc

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BON

La "caméra-stylo" ? Une formule très célèbre qui a marqué le début d'une révolution du cinéma, d'où est sortie la Nouvelle Vague. Son auteur était Alexandre Astruc, cinéaste, journaliste, romancier, essayiste mais d'abord Honnête Homme au sens du Grand Siècle. Dans "le montreur d'ombres", il se souvient de sa vie et évoque tous ceux qu'il a rencontrés. Sur son écran personnel, les ombres qui défilent ont nom Heidegger, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Roger Nimier, Antoine Blondin, Françoise Sagan ou Pierre Lazareff aussi bien qu'Orson Welles, Hitchcock, Bresson, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Henri Langlois, Maurice Ronet, Anouk Aimée, Brigitte Bardot, Ingrid Bergman, Juliette Gréco. Surgissent aussi Descartes ou Evariste Galois à qui il a consacré des ouvrages qui font autorité, Diderot, Stendhal ou plus que tout autre son cher Balzac. Il en parle au présent presque comme s'il s'agissait d'un contemporain qu'Orson Welles aurait fréquenté, avec la même admiration étonnée. Pour Alexandre Astruc, disciple de Proust, les œuvres importent plus que les hommes, et il n'y a qu'une vie qui compte, celle de l'esprit. Voilà pourquoi ces ombres qu'il nous montre sont toutes au même degré présentes dans sa mémoire, qu'il s'agisse des vivants ou de ceux qui, selon le mot de Cocteau, font semblant d'être morts. Dans son faisceau lumineux, le montreur ne nous livre que des ombres animées.

1 édition pour ce livre

1996 Editions Bartillat

Française Langue française | 288 pages | ISBN : 9782841000647

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