Synopsis
Nous sommes en 1977. Un jeune homme, occupant un job d'étudiant à la Gare Centrale de Copenhague, croise le chemin d'une jeune femme de retour d'Allemagne. Il accepte de l'héberger quelques jours, avant de découvrir qu'elle lui a donné un faux nom - elle s'appelle Sonja, et non pas Randi. Puis, après sa disparition, il trouve un sac plastique rempli de billets de banque. Quinze ans plus tard, il revoit Sonja dans la rue, la suit, puis prend contact avec elle. Sonja accepte alors de lui raconter son histoire : issue d'un milieu modeste, elle part travailler comme jeune fille au pair à Francfort, en Allemagne. Elle y rencontre Thorwald, qui la fascine et l'introduit dans un groupuscule d'extrême gauche dirigé par une certaine Angela. Bien que dénuée de toute conscience politique, Sonja participe alors à quelques activités du groupe, sans véritablement réaliser ce qu'elle fait... Puis, rentrée au Danemark, elle cherche à oublier, se marie et mène une vie bourgeoise. Mais lorsqu'elle apprend par les journaux que Thorwald et Angela ont été extradés de Syrie et qu'un procès aura lieu en Allemagne, elle ne peut plus éviter la question de sa propre responsabilité, voire de sa culpabilité. Les mains rouges confirme le grand talent de Jens Christian Grondahl, passé maître dans l'évocation des existences au carrefour de la grande et de la petite histoire.
Titre original : Röde Haender (2006)
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La formule me laisse quelque peu perplexe: cette histoire de rencontres fortuites n'est-elle qu'un support aux questionnements évoqués ou est-elle en soi porteuse d'un message que je n'ai pas compris? Mais comme les deux protagonistes ne m'ont pas vraiment touché, ni non plus leurs quêtes existentielles, cette question ne m'empêchera pas de dormir! Bref, une lecture en demi-teinte.
Poussif
L'histoire est intéressante mais je me suis curieusement ennuyée pendant la première partie du livre. La présence du narrateur est en fait assez incongrue à mon avis. Roman court qui a néanmoins le mérite de nous faire réfléchir, où commence la culpabilité ? Comment surmonter ses remords, vivre avec ses culpabilités ?
Je ne sais pas si c'est la traduction ou l'écriture de l'auteur, mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, et j'ai trouvé le tout passable.