[Suivi Lectures] Aealo

Bonjour tout le monde,

Avant tout, j'espère que vous allez bien.

Oui, je me suis dit pourquoi pas faire une thématique... Et tant qu'à avoir un avatar auquel je ne touche plus, autant faire ça de manière cohérente. :D

Plus sérieusement, sur le plan littéraire, je reviens d'un passage à vide. D'où l'absence plus ou moins prolongée et surtout mes passages moins constants que plus. :angel:
Mais il semblerait que ça bouge lentement car je me suis remis à lire calmement, j'ai abattu le livre que je traînais laborieusement (mais siiii, vous avez bien une petite idée... =D), j'ai même recommencé à écrire des chroniques récemment (oui c'est dire! ^^). Donc comme je vous le disais, il semblerait que la machine se soit remise en marche au moins sur le plan littéraire! C'est déjà un soulagement.

Pour le reste, je continue ma lente avancée vers un mieux. Ce n'est toujours pas le top, loin de là mais avec les bonnes personnes, l'écoute de soi (que j'apprends encore) et de la patience, je perçois bien que le mouvement se fait. Lentement certes. Mais comme dirait Souchon, on avance, on avance , on avance... :goutte:

Mais parlons de choses plus réjouissantes : les livres!

LES PAGES TOURNÉES...

Je commencerai par le sympathique abandon de Dirty Sexy Valley qui ne correspondait absoooolument pas à la description qu'on m'en avait faite. Et vu que j'ai "appris" à abandonner cette année, je n'ai pas hésité longtemps.
Alors ouuuuiiiiiii! Ouuuuiiiiiii! Oui! J'ai enfin réussi à terminé Widjigo! :'S Pourtant ce n'est pas un mauvais livre mais le pauvre est vraiment tombé au mauvais moment. Ce qui est le strict opposé de Ici ça va de Thomas Vinau, qui n'aurait pas pu tomber mieux! ^^ Ça n'intéressera pas grand monde sans doute mais 50 méditations pour mieux s'aimer est tombé à pic également et lui aussi a fait du bien là où il est passé.
J'ai également lu Atlas des lieux maudits que je dois à mon PNS de l'époque, @Lavieduneméduse, si je me souviens bien.
J'ai enfin lu Mademoiselle Baudelaire, depuis le temps que j'en avais entendu parler. Ainsi que Tu as oublié mon cœur en partant qui m'a mis mon petit cœur en pagaille mais j'en reparlerai...
J'ai aussi lu Planète Metal : Van Halen que mon père m'avait prêté.

LIRE AU PRÉSENT
Ne restent plus que 3 lectures "en cours" :
- Blackwater, tome 1 : La Crue de Michael McDowell : Je le reprendrai à zéro ce sera plus simple. :D
- L'engravement de Eva Kavian : Je le terminerai sans doute très vite
- Par le fer ou le poison de Juliette Benzoni : Je continue calmement, un profil à la fois, une histoire après l'autre. Ça avance gentiment.

Mais j'ai déjà une pàl toute prête dés que j'aurai encore aminci celle-ci... :angel:

OUI J'EN PÀL LIS
Bon... Ben, une lecture qui s'éternise et ne crée pas la possibilité de baisser sa pàl, ça crée des frustrations... :'S Qu'on tente de compenser comme on peut... :angel:
Jusqu'à faire basculer dans le négatif avec ces derniers arrivages... Je ne suis plus ...
A présent, je vais compenser par la lecture et la lecture... :D
- Allons danser de Brice Homs : Livre qui m'intrigue beaucoup et me tente énormément
- Trente jours d'obscurité de Jenny Lund Madsen : Surprise en librairie, je ne connais pas mais l'ambiance a l'air cool! ^^
- Scurry de Mac Smith : Ici ce sont @Catysprint et @Miyuki-Panda les responsables... :angel:
- Dans la tête de Sherlock Holmes de Cyril Lieron et Benoit Dahan : No comment...
- Le corps est une chimère de Wendy Delorme : Mon corps réclamait une lecture qui l'interpellait lui aussi.
- Stoner Road de Julien Heylbroeck
- Playground de Lars Kepler
- Les Optimistes meurent en premier de Susin Nielsen : De mémoire, c'est @Miyuki-Panda la responsable... =D
- Coffret des essais de Thoreau
- Fables et légendes japonaises, tome 2 : Créatures fantastiques de Ippei Otsuka
- Monstress, tome 6 : Le Serment de Marjorie M. Liu et Sana Takeda : Mais pourquoi ne voit-on pas plus ce superbe comics !?
- La joie est plus profonde que la tristesse de Clément Rosset
- Le plaisir de penser de André Comte-Sponville

LE PROGRAMME! DEMANDEZ LE PROGRAMME!
Je vais ralentir les LC pendant un moment... :goutte:

<image>(POING CULTUREL)

Cette fois encore...
Depuis le temps...
Peu de changements...
Toujours très très peu de films récents car je suis toujours dans cette même phase de revisionnage. Beaucoup de choses certes, mais du revisionnage...
A vrai dire, le seul film récent que j'ai vu c'était Les Minions 2 : Il était une fois Grü qui est dans le juste prolongement du premier. Un film léger quon va voir pour bien rire et rien d'autre. Ça marche. Ça marche très bien même. Que demander de plus? :cool:
Et moi qui avait mis de côté la musique durant le confinement, je suis en train de rattraper mon retard. Notamment en matière de sorties 2022. Beaucoup beaucoup de bonnes voire très bonnes choses. Des confirmations comme des découvertes... A présent que le rangement est terminé, c'est la réécoute. Je suis plongé dans tout ça. J'essaierai de donner quelques éléments la fois prochaine.

<image>

Et vous, comment ça va?

Salut Mana_,

Du coup, avec tout mon retard, es-tu passée aux tomes suivants de Blackwater?
Oui apparemment certains tome de Blackwater sont plus difficile à trouver que d'autres... :goutte:

J'ai suivi ton conseil et lorsque j'ai repris Widjigo, je l'ai repris à zéro, et j'ai compris pourquoi en arrivant à la fin de ma lecture... ;)
Je t'en remercie d'ailleurs!

J'avoue qu'en ce qui concerne Un étranger en Olondre, je n'en avais absolument jamais entendu parlé et disons que c'est grâce à @Melody Pond qu'il a piqué ma curiosité. Comme tu le dis la couverture d'Argyll est magnifique. Et je me dis qu'un 17 c'est plutôt encourageant! ^^

En ce qui concerne la récupération, je te remercie, comme tu le vois j'apprends encore et j'avance lentement. :goutte:

Et pour l'évocation de certaines lectures, surtout les meilleures et les coups de cœur. Je suis parti sur cette méthode en effet : il faut juste tenter. ^^
Alors je fais au mieux. ^^

Bel été et bonnes lectures à toi aussi !

Salut Melody Pond,

La lecture reprend donc 'est déjà un mieux qui fait du bien! ;)

C'est pas faux... D'autant que les prochains ne devraient plus tarder... =D

Mais ça c'est un détail de l'histoire... :sifflote:

T'aurait-on déjà fait sortir de force de libraire ou de bibliothèque pour comportement inapproprié? :ptdr:

Et pour Mon Mari, c'est pas comme si c'était fait depuis longtemps vu mon débit en ce moment et le tien! ^^

A bientôt d'une façon ou d'une autre,

Salut Miyuki-Panda,

L'achat de Samouraï serait-il fait depuis? :angel:

A mon grand désarroi! :goutte:
Euh ça hiberne les renards? ;)

Tu as terminé Scurry? Je n'étais plus passé ici depuis longtemps, mais c'est pareil sur les suivis, il faut que je repasse dire bonjour et voir où vous en êtes dans vos lectures.
Je vais m'attaquer à Scurry sous peu à présent tu t'en doutes! J'ai les 3 tomes donc je pense que lorsque j'aurai commencé... :sifflote:

J'avoue que pour Steams Sailors, ce n'est pas souvent mais je le tente presque à l'aveugle. Donc je suis curieux de le tenter et de mettre une iamge sur tout ça. :-)

Je te souhaite un bel été et de bonnes lectures à toi aussi !

Salut Catysprint,

Non non tu ne rêvais pas...
Et là tu n'hallucines pas : j'ai bien terminé Widjigo d'Estelle Faye! XD
Et bien tu rigoles mais si je calcule (ce qui est facile puisqu'on me l'avais prêté), je dois l'avoir "en cours" pendant plus de 4 mois... :sifflote:
Je vais reprendre Blackwater depuis le début. Tu l'as lu?

Tu as donc vu pour Scurry, j'ai acheté les 3 tomes d'un coup, vous ce que vous en disiez. :angel: Je ne vais pas tarder à le commencer.

La pàl a encore grossi, il est grand temps que je me remette à la lecture! :cool:

On reparle très vite musique, Maison des feuilles... ;)

A bientôt sur ton suivi ou ailleurs!

Salut Mypianocanta,

Oui, j'ai été tenté également par Blackwater. Mais je vais devoir la reprendre depuis le début pour me remettre dedans. Tu les lis aussi?

Bon dimanche et bonne semaine,

Sagesse sylvestre

La nature à chaque instant s'occupe de votre bien-être. Elle n'a pas d'autre fin. Ne lui résistez pas.

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Comment appréhende-t-on un livre qu’on a toujours attendu ? Comment parler de ce qui semblait tellement naturel mais si peu logique ? Comment trouver les bons mots pour parler d’une œuvre qui se suffit à elle-même ? Comment transcrire la sensation de souffle éprouvée ?
Comme d’habitude, on va faire au mieux... ;)

Avez-vous déjà ressenti une attirance extrêmement forte pour un livre sans savoir pourquoi ?
Avez-vous déjà eu la sensation que ce même livre allait vous plaire, sans rien en savoir ou presque ?
Par crainte de cette relation si forte qui semblait me lier à ce livre, j’ai repoussé sa lecture pendant longtemps, très longtemps...
Puis début de cette année, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et que Walden de Henry David Thoreau ferait partie de mes lectures 2022 quoi qu’il arrive !

Mais Walden, ce n’est pas qu’un livre, c’est aussi un contexte. Alors plutôt que de risquer de partir sur un quatrième de couverture peu éloquent parfois ou encore de vous exposer les circonstances en double, faisons d’une pierre deux coups : 
En 1845, Henry David Thoreau part vivre dans une cabane construite de ses propres mains, au bord de l’étang de Walden, dans le Massachusetts. Là, au fond des bois, il mène pendant deux ans une vie frugale et autarcique, qui lui laisse tout le loisir de méditer sur le sens de l’existence, la société et le rapport des êtres humains à la Nature. Une réflexion sereine qui montre qu’il faut s’abstraire du monde et de ses désirs pour devenir réellement soi-même.

Alors non, ceci n’est pas une fiction car Walden n’est pas un roman. Ce n’est pas pour autant que vous pourrez le classer aisément ailleurs. Walden, sorti en 1854, est atypique : à la fois autobiographique, philosophique, essai, poésie... Mais j’y reviendrai.

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Il est possible que certains/es lecteurs/lectrices puissent trouver cette lecture rébarbative peut-être, par manque « d’actions » ou par l’évocation récurrente des haricots de Thoreau. Mais il ne faut pas oublier que c’était le but même de sa démarche, s’extirper de la société et de ses distractions, pour prendre du recul sur celle-ci, ainsi que sur bon nombre de sujets y compris lui-même.
C’est bien parce qu’il considère qu’il ne le comprend plus que Thoreau s’est coupé du monde.
Bienvenus donc au sein d’un livre d’introspection !

Qui dit introspection dit bon nombres de pensées en tous sens et sur quantité de sujets ! Au point que lorsqu’on n’a pas l’habitude, le genre pourra sembler être désordonné avec tous ces genres et ces sujets qui s’entremêlent. Malgré tout émergent quelques sujet en particulier : la Nature et son observation, la relation que le genre humain entretien avec elle, le comportement humain et la société, ainsi que pas mal de considérations mêlant à la fois philosophie et politique à propos de cette société et son fonctionnement.

Vaste programme me direz-vous. Mais cette façon de procéder en mêlant nature et considérations personnelles voire politico-philosophique, n’en est pas restée là puisque Henry David Thoreau et particulièrement Walden font partie, pour ne pas dire sont à l’origine du mouvement littéraire appelé « nature writing ». Ce livre est donc un classique, pour ne pas dire une monument dans son genre !

Pourtant avec tout ça, Henry David Thoreau ne nous parle ici que d’une seule chose en réalité : la vie.
Ce n’est pas pour rien que ce livre fut pour moi une expérience plus qu’une lecture. Dans sa démarche et dans ses réflexions, l’Américain nous parle de l’appel de la nature, prône un retour à l’essentiel, à une certaine forme de simplicité et ceci, en 1854 pour rappel !
On n’est donc bien loin de toute mode en vogue : une philosophie bien avant que ne soit tirée la première sonnette d’alarme. Mais même si on met, quelques instants, de côté la dimension écologique de son discours, la simplicité dont il parle ne peut que faire écho à une bonne part de la superficialité et du matérialisme de notre société moderne.

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En tout cas, j’ai pris une claque monumentale.
Une claque par la beauté de la Nature.
Une claque par la beauté de cette philosophie.
Une claque parce que ce livre parle d’éléments et de points de vue que j’exposais déjà en balade nature bien avant cette lecture.
Une claque parce que ce livre met des mots sur des sentiments et des pensées que j’ai depuis longtemps.

Vous l’aurez compris, c’est un livre qui marque. Malgré ses près de 170 ans, nous avons bon nombre de leçons à en retirer, à réapprendre.
L’idée n’est pas de l’appliquer à la lettre mais bien d’en percevoir la philosophie d’un retour à la simplicité et d'un respect de l'environnement.
Cela fait toujours bizarre, ça a toujours un écho particulier chez moi, lorsque je me prends des claques d’ouvrages d’un certain âge, voire d'un âge certain ! A première vue, ça parait fou qu’un livre de cet âge parle si bien de notre époque.
Un livre qui a tout pour devenir un de mes livres de chevet.

Oui je dis bien « livre de chevet », j’entends par là que c’est un livre avec lequel il faut prendre son temps. Le lire trop vite c’est risquer de passer à côté et surtout de perdre les introspections et les retours qu’il génère en nous-même entre les lectures. Et puis, entre nous, on ne peut pas se pencher sur la Nature ou l'âme humaine sans prendre son temps et se laisser le loisir d'y cogiter.

Ce n’était pas ma première lecture de Thoreau (il faut lire Désobéissance civile !) mais elle me confirme que c’est un auteur dans lequel je me retrouve beaucoup, qui aborde de nombreuses choses qui me plaisent et me touchent. Il y aura d’autres lectures c’est certain ! ^^
Cette étrange sensation s’est donc vérifiée puisque ce livre m'a touché là où je le pensais comme je m'y attendais mais en bien plus puissant encore. Malgré les digressions que peut avoir parfois Thoreau (notamment sur ces haricots ^^), je n’ai absolument pas été gêné car on ne réinvente pas le quotidien. En partie parce qu’à contrario, au risque de me répéter, la philosophie générale et ses considérations politico-philosophiques sont incroyables.

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Mais bien sur tout cela ne serait qu'un simple essai aux allures de leçons de pensée si la beauté de la Nature n'était pas mêlée à tout ça. Walden donne envie de sortir, de bouger, d'aller à la rencontre de cette Nature, de s'y intéresser, de l'écouter, de l'observer.
Une beauté décrite dans l'omniprésence au sein de celle-ci, avec la simplicité des belles choses (re)découvertes, des instants saisis.
Une beauté naturelle.

Walden est pour moi un livre qui devrait être lu à l’école et/ou mis entre toutes les mains.
Pour qu'un livre de 1854 puisse sembler d'une telle pertinence dans son contenu et ses réflexions, c'est dire où nous en sommes arrivés...

*Inspiration d’une grande bouffée d’air*
*Soupir de bien-être*

Je vous laisse, j’ai comme une envie de grands espaces...

* Une autre lecture ? L'Arbre-Monde de Richard Powers - Du Nature-writing à sa façon. Puisque c'est un roman. On y traite d'écologie dans un monde plus moderne, le nôtre, certes mais les questionnements, les réflexions, la philosophie sont là amenés par une plume porteuse elle aussi.