Les magiciens, tome 1Lev Grossman2010

Lu en VO. Quentin et son vague à l'âme, sa recherche perpétuelle du bonheur qui s'efface dès qu'il le trouve. C'est sombre, dépressif et torturé. J'adore l'univers, même si je regrette le trop bref passage à Fillory.

Un roman fort, torturé, avec un univers complètement loufoque et une écriture qui part parfois dans tous les sens. Mais le fil de base, ce sont ces étudiants surdoués dépressifs, qui cherchent à travers tous leurs excès un sens à leur vie. A chaque aventure, chaque étape ils croient approcher le bonheur et puis paf, nouvelle déception... Un livre très triste mais prenant car unique en son genre.

Abandonné à la page 322. L'univers n'est pas inintéressant, mais les personnages sont abominablement mauvais, nous n'avons que des adolescents emo déprimés, et qui surtout n'évoluent absolument pas en 300 pages et restent toujours aussi niais à se morfondre sans vraiment savoir pourquoi.

J’ai déploré la narration très distante et spectatrice. Certaines choses me paraissaient peu crédibles. Quand j’ai réalisé que les péripéties inclueraient toute la bande de personnages, pas seulement Quentin et Alice, j’ai abandonné ma lecture. En effet, je n’ai pas du tout accroché avec leurs personnalités, ni avec les relations malsaines qu’ils entretiennent. Je ne les sentais ni soudés, ni liés

Un hommage puissant aux titres légendaires, Harry Potter et Narnia en tête, mais d'une subtilité tout à fait remarquable. C'est aussi et surtout un récit bien plus sombre qu'il n'y paraît au premier abord, et un questionnement sur la fin de l'innocence, du passage du monde de l'enfance au monde des adultes absolument touchant et subtil.
Indispensable.