Des femmes assises ça et là
Phạm Văn Kỳ

Synopsis

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« Les femmes, assises çà et là, nouaient des chaînes, d’autres en démêlaient. Sors des chaînes, échappe ! » Telle est la sentence de Mersebourg que cite, au cours du récit, le narrateur. Si elle a permis à l’auteur de donner un titre étrange à son roman, elle en forme aussi le fond. Le narrateur est un Vietnamien né à Quinhon où il a fait ses premières classes avant de poursuivre ses études au lycée de Hanoï. En 1939, muni de son baccalauréat, il vient seul à Paris où, tout en allant à la Sorbonne, il commence une carrière de romancier. Il découvre Paris comme on découvre une femme, et sa lente et difficile intégration dans la civilisation européenne lui fait progressivement prendre conscience de la profondeur des liens originels : à distance, l’Asie continue d’exercer sur lui un envoûtement religieux, et sa mère, restée là-bas, en est le doux et terrible symbole. Tout le livre est le récit de ce débat intérieur entre une mère qui réclame la présence de son fils à son lit de mort, et trois autres figures de femmes : Orla la neurasthénique, Solange la sensuelle, et surtout la petite leucémique, Éliane, qui meurt pendant une nuit de Noël à l’âge de treize ans. À cause d’elle, le narrateur n’ira pas rejoindre sa mère. Mais lorsque, au lendemain de l’enterrement d’Éliane, il prend connaissance des lettres que la petite lui écrivait sans les envoyer, il a la révélation de l’amour. Cette passion partagée, à la fois imaginaire et parfaite comme l’est toute source de création et de poésie, confirme enfin la vérité d’un drame insoluble.

1 édition pour ce livre

1964 Editions Gallimard (Blanche)

Française Langue française | 326 pages | ISBN : 0

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