Synopsis
Allemagne, 1755.
Bien que linguiste talentueux - il maîtrise l'allemand, l'anglais, le français, l'italien, le grec, l'hébreu, le latin et l'arabe -, le jeune Samuel Hahnemann décide de consacrer sa vie à la médecine. Il reçoit son diplôme en 1781 et s'installe en tant que praticien. Mais, déçu par les pratiques de l'époque, il renonce à l'exercice de cette discipline. Condamné à vivre avec sa femme et ses nombreux enfants dans un état de pauvreté considérable, Hahnemann survit grâce à des publications médicales et des traductions. C'est en traduisant un Traité sur la Matière médicale qu'il découvre une thèse des plus intéressantes : la quinine soignerait la malaria parce qu'elle est amère, astringente, et a un effet tonifiant sur l'estomac. Avec une sorte d'héroïsme inconscient, Hahnemann se livre alors à des expériences quotidiennes sur lui-même ; il absorbe des doses de quinine et note les effets sur son corps. Il tente ensuite l'expérience sur des amis volontaires et, bientôt, énonce le principe de sa méthode :
«Pour guérir une maladie, il faut administrer un remède qui donnerait au malade, s'il était bien portant, la maladie dont il souffre». Samuel Hahnemann vient de créer l'homéopathie. Durant les années qui suivent, et pratiquement jusqu'à la fin de sa vie, cet homme d'acier se battra avec une énergie farouche pour imposer ses idées. Il sera honni par les pharmaciens, les médecins allopathes, chassés de ville en ville, interdit d'exercice, abandonné même par une partie de sa famille. Rejeté dans son propre pays, honoré dans d'autres, c'est à Paris que s'achèvera le périple extraordinaire du «paria de Leipzig»...
Bien que linguiste talentueux - il maîtrise l'allemand, l'anglais, le français, l'italien, le grec, l'hébreu, le latin et l'arabe -, le jeune Samuel Hahnemann décide de consacrer sa vie à la médecine. Il reçoit son diplôme en 1781 et s'installe en tant que praticien. Mais, déçu par les pratiques de l'époque, il renonce à l'exercice de cette discipline. Condamné à vivre avec sa femme et ses nombreux enfants dans un état de pauvreté considérable, Hahnemann survit grâce à des publications médicales et des traductions. C'est en traduisant un Traité sur la Matière médicale qu'il découvre une thèse des plus intéressantes : la quinine soignerait la malaria parce qu'elle est amère, astringente, et a un effet tonifiant sur l'estomac. Avec une sorte d'héroïsme inconscient, Hahnemann se livre alors à des expériences quotidiennes sur lui-même ; il absorbe des doses de quinine et note les effets sur son corps. Il tente ensuite l'expérience sur des amis volontaires et, bientôt, énonce le principe de sa méthode :
«Pour guérir une maladie, il faut administrer un remède qui donnerait au malade, s'il était bien portant, la maladie dont il souffre». Samuel Hahnemann vient de créer l'homéopathie. Durant les années qui suivent, et pratiquement jusqu'à la fin de sa vie, cet homme d'acier se battra avec une énergie farouche pour imposer ses idées. Il sera honni par les pharmaciens, les médecins allopathes, chassés de ville en ville, interdit d'exercice, abandonné même par une partie de sa famille. Rejeté dans son propre pays, honoré dans d'autres, c'est à Paris que s'achèvera le périple extraordinaire du «paria de Leipzig»...
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2007
Editions De Vecchi
300 pages
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