En proie au silence, tome 8Akane Torikai2021

Dieu merci, le dernier tome sauve un peu le tout. Vu le message franchement limite que véhicule parfois le manga, j'avais très peur qu'à la fin on excuse Hayafuji (genre ben oui, mais il a vécu une événement traumatisant enfant...). Si le final est "satisfaisant", somme toute je ne suis pas sûre d'aimer le propos de l'autrice. Je ne sais pas si je laisserai une seconde chance à Akane Torikai.

Une saga qui donne l'effet d'une claque. Elle chamboule, nous pousse à la réflexion et ainsi dans nos retranchement. J'ai commencé ce manga en étant très dubitatif concernant l'intrigue et le message que souhaitait laisser la mangaka. Et c'est sans aucun doute que ce manga va rester dans un coin de ma tête très longtemps. Une œuvre dure c'est vrai, mais qui vaux le coup d'être lu et appréciée.

L’auteur aborde des sujets difficiles et propose peu de messages d’espoir en parallèle pour contrebalancer toute cette noirceur. Cela en fait une série rude à lire. Quant à la fin, j’ai apprécié ce qu’elle a fait de nos héros mais beaucoup moins des autres. Je n’ai pas été d’accord avec tous les messages passés, ça manquait de nuances parfois.

L'oeuvre de reconstruction d'Akane Torikai est bien arrivée à son bout. Elle a su décrire avec un certain réalisme le cheminement d'une victime vers une vie nouvelle, plus belle. De ce point de vue, c'est parfaitement réussi et j'ai adoré suivre l'évolution de Misuzu et Nakajima. Je serai plus mitigée voir critique concernant Hayafuji, le bourreau et sa compagne, dont le traitement me gêne...