Synopsis
On s’amuse ferme en découvrant l’histoire vraie de ces deux années de séjour, aussi épouvantables qu’hilarantes, aux îles Kiribati, petite nation perdue au fin fond du Pacifique Sud – qui pourrait bien être le pire endroit du monde. À vingt-six ans, Maarten Troost – qui s’ingéniait à différer son entrée dans la vie active en accumulant les diplômes universitaires inutiles, avant d’enchaîner les boulots intérimaires – décide de partir pour Tarawa, un lointain atoll du Pacifique, capitale de la république des Kiribati. L’idée de tout laisser tomber et de s’en aller au bout du monde paraît d’un romantisme échevelé à ce jeune homme déboussolé, mais incapable de tenir en place. Comme quoi, tout le monde peut se tromper. La vie sexuelle des cannibales retrace l’épopée désopilante qui commence dès que Troost découvre que Tarawa n’est pas le paradis tropical dont il rêvait. Passant d’une mésaventure cocasse à la suivante, il doit faire face à une chaleur inexorable et étouffante, à tout un assortiment de bactéries meurtrières, à une mer polluée, à des poissons toxiques – le tout dans un pays où la seule musique que l’on peut entendre, à des kilomètres à la ronde, n’est autre que « La Macarena ». Avec son amie, la vaillante Sylvia, ils vont passer leurs deux années à se battre contre des fonctionnaires gouvernementaux incompétents, contre toutes sortes de créatures d’une taille inquiétante, contre les caprices de l’électricité locale et contre des choix alimentaires plus que limités (sans parler de la consternante « crise de la bière ») ; et à s’accommoder, aussi, d’un étrange assortiment de personnalités du cru, parmi lesquelles figurent « Semi-Fredo », dont les facultés mentales ont été quelque peu diminués par les abus de substances variées, et le poète lauréat autoproclamé du pays (un Britannique plus porté sur les verres, petits et grands, que sur les vers). Avec La vie sexuelle des cannibales, Maarten Troost nous offre un des récits de voyage les plus originaux et les plus drôle de ces dernières années – un récit qui permettra au lecteur de mieux apprécier certains produits courants de la vie moderne, le café, les douches à volonté ou la presse à scandale, par exemple. Et qui pour une fois le laissera soulagé d’avoir vécu cette aventure par procuration.
Titre original : The Sex Lives of Cannibals: Adrift in the Equatorial Pacific (2004)
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3 chroniques de blog
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18 Septembre 2015BabynouxLire la chronique
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01 Juillet 2013LeCoindAudrey18 / 20Lire la chronique
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23 Juin 2013AmethystLire la chronique
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2 commentaires
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14 / 20 Le 18 Septembre 2019 à 12:54 Timute
J’avais accroché au cynisme et à la personnalité de l’auteur qui part s’exiler à l’autre bout du monde pour se chercher. Pourtant, même si le livre était intéressant, j’aurais aimé sortir du format “blog” et quitter ce regard très occidental et critique dont on se lasse vite. L’auteur aime-t-il seulement les Kiribati ? Dur à dire. J’aurais voulu moins de “provoc” et plus de sincérité.
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