Les Aiguilles d'orMichael McDowell2023

J'ai adoré certaines parties, et d'autres un peu moins. On retrouve l'esprit de Black Water, mais ici il ne s'agit pas d'une famille mais d'une guerre des clans entre 2 familles. Une ayant un statut social élevé et une autre, réalisant des actes criminels.
J'ai cependant trouvé la dernière partie très accrocheuse et globalement, j'ai passé un bon moment.

Vengeance à la "Comte de Monte Cristo", violence à la "Gangs of New York", et un arbre généalogique et combats de clans propre à Mac Dowell. Une recette qui permet de ne pas lâcher le livre tout comme il a été impossible de lâcher la saga Blackwater

J'ai encore une fois été captivée du début à la fin par cette histoire de vengeance que nous livre Michael McDowell, appuyée par une plume aussi juste que acerbe. Mais au-delà de la construction très bien menée de son récit, l'auteur nous dépeint des personnages aussi fascinants que déstabilisants, aucun n'étant ni bon ni mauvais, chacun étant d'un gris de plus en plus sombre au fil des pages.

Quiconque lira ce récit de vendetta crasse percevra l'empreinte, l'esprit de la série Blackwater et touchera du doigt le génie, en voie de construction, de Michael McDowell, qui, déjà, est capable d'absorber son lectorat dans les méandres d'une saga familiale dénuée de toute trace de manichéisme.

Ce roman est addictiif. Malgré ses plus de 500 pages on ne peut pas lâcher l’histoire de cette lutte entre deux familles dans un New York qui ne fait pas rêver. L’auteur sait dépeindre la société et je me suis sentie immergée dans l’histoire dès les premiers chapitres. Ici rien n’est blanc ou noir mais tout en nuances de gris.
J’ai aussi beaucoup aimé l’épilogue qui termine parfaitement le récit.