Les élémentsJohn Boyne2025

Excellente lecture comme toujours. Des récits ancrés dans le réel et des personnages criants de réalisme

Une claque émotionnelle. Quatre récits de vie liés par les blessures, les silences et la culpabilité. Sujet sensible : abus, suicide, traumatisme. La partie “Feu” est d’une extrême violence. Un roman d’une puissance rare, à lire absolument — mais uniquement si vous êtes prêt à l’encaisser. Pas pour tous.

"Mais il n'y a pas de mot pour définir un parent qui a perdu un enfant. Il manque un mot dans la langue. Peut-être parce-que c'est tellement contre nature."
"Ça glissait sur moi comme l'eau sur les plumes d'un canard."
"Peut-être que j'aurai dû être romancière. J'aurais pu passer ma vie à inventer des vies plus intéressantes que la mienne."
"Tu mérites d'être aimé."

Je dois l’avouer, la première histoire (eau) m’a parfois fait lever les yeux au ciel : cette mère qui ne se doute de rien lorsque sa fille lui demande de poser un verrou sur sa porte ?

Et j’ai détesté son mari qui crie à l’innocent (comme si sa conduite était normale), lui qui est suspecté puis condamné pour les viols de 8 nageuses.

Wow. Si j’avais pu mettre + que 20, je l’aurais fait. J’ai été subjuguée par cette histoire et cette écriture. Nous suivons 4 récits représentant les 4 éléments. Les trames font liens entre elles et ont pour thèmes la culpabilité, la douleur et surtout la résilience. « Eau » m’a apaisée par la force de sa narratrice en pleine guérison. « Terre » m’a frappée au cœur par l’attachement pour