Ma vie
Al Capone2015

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FAIBLE

« On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un flingue, qu'avec un mot gentil tout seul. »


Le plus célèbre gangster du XXe siècle est né en 1899 à New York et mort en 1947 à Miami Beach. De son vrai nom Alphonse Gabriel Capone, ou en italien Alfonso Capone, surnommé « Scarface » (le balafré), fils d'un coiffeur napolitain de Brooklyn, jeté dans « l'aventure » des gangs et de la prohibition, il est devenu en quelque dix ans l'ennemi public n° 1 des États-Unis.

C'est à Chicago, en 1919, qu'il entre dans la bande de Johnny Torrio, en prend peu après le contrôle et, dès la promulgation du Volstead act qui prohibe les alcools, crée des établissements clandestins, les fameux speakeasies, des distilleries, et met sur pied tout un réseau de trafic qui lui permet d'exporter jusqu'au Canada. Ennemi public n° 1, il le deviendra bientôt pour tous, gangsters compris. Capone n'observera en effet jamais les codes de la Mafia, ses zones d'influence et ses diverses branches, et prendra l'une des premières places dans la guerre des gangs qui va déchirer l'Amérique. Il s'illustrera pour la légende dans le massacre de la Saint-Valentin qui lui fut attribué côté police, côté presse, côté public, côté gangs, à l'unanimité absolue moins une voix : la sienne. Al Capone régnera près de dix ans sur tout Chicago et, à partir de Chicago, sur une large part du banditisme aux États-Unis, contrôlant par sa police personnelle le bon fonctionnement de ses distilleries, de ses speakeasies, de ses bordels et salles de jeux; contrôle qui s'étendait jusqu'à des entreprises bancaires et politiques, « couvertes » par la police et les notables de Chicago dont la majorité lui était acquise.

Ainsi sa chute vint de très haut, du gouvernement et de la justice fédérale même qui le considérait responsable, outre ses diverses activités illicites, de plusieurs centaines de meurtres. Al Capone fut condamné — sous le seul motif de non-paiement d'impôts — à une détention à Alcatraz où il purgea une peine de huit ans. Enfin à sa sortie du pénitencier il retourna s'établir en Floride et mena dans sa somptueuse propriété une vie de rentier retiré des affaires. C'est à cette époque qu'une firme d'Hollywood le sollicita à nouveau pour un film et un éditeur pour ses mémoires. Il était de mise chez les « célébrités » de tout genre d'y aller un jour de leur « my life » et, quoiqu'il ne soit pas certain que tout fut rédigé de sa main même, le texte d'Al Capone est là, publié un an après sa mort, qui nous donne sa « version » des faits.


Cette édition comprend une préface de Stéphane Quéré, chercheur à l’Université Paris II, auteur des Nouveaux parrains à la Manufacture de livres, la Peau de l’ours, chez Nouveau Monde Éditions et l’un des rédacteurs du site www.crimorg.com . La dernière édition française de ces mémoires a été publiée en 1981.


“...Ma vie de Al Capone, c’est une sorte d'alibi dernier, constitué d'écrans et de contradictions, mais plus encore : un tempo, comme vécu de l'intérieur, le ton incontestable des meilleurs romans noirs. “ Allan O. Hoice.

2 éditions pour ce livre

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2015 Editions La manufacture de livres

Française Langue française | 234 pages

1981 Editions Le temps singulier

Française Langue française | 244 pages | ISBN : 9782901376927

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1 commentaire

  • NicolasEMG Le 26 Septembre 2023 à 08:38
    Le style est vraiment mauvais, on dirait une rédaction de collégien. J'ai vite abandonné à cause du style très ennuyeux et des nombreuses fautes.

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