Synopsis
Moyenne
16.5
2 votes
BON
Mais nous appartenions au monde
Et vivions en harmonie avec lui. »
Née en 1926 dans une roulotte quelque part au creux des collines boisées de l’Alsace du Nord, Louise Helmstetter est devenue la mémoire vivante d’un monde disparu, broyé par le progrès technique et par les guerres. L’eau et le vent, les animaux et les fleurs, le rythme des saisons et la route qui appelle, toujours plus loin, toujours ailleurs. Pisla – c’est le prénom tzigane de Louise – ne sait ni lire ni écrire mais elle se souvient de tout et raconte comme une poétesse. Elle trouve les mots pour dire la musique et l’insouciance, le froid et la solidarité, le chant de l’oiseau et la, fraîcheur de la rosée, la bonté comme la méchanceté des humains.
Elle a connu le choc terrible de la guerre, l’expulsion par les nazis, le refuge précaire à Lyon, avant le retour dans une région vidée de ses tziganes. Pour rester libre et fière dans un monde devenu hostile à son peuple, Louise a choisi avec sa famille de s’installer dans une maison au pied des Vosges, mais elle a gardé intactes et transmis, plus vivantes que jamais, la culture, la langue et les valeurs tziganes. Musique, pèlerinages, film, rencontres – avec Yehudi Menuhin et Ravi Shankar – et l’impérieuse nécessité de défendre une culture menacée.
1 édition pour ce livre
Aucune chronique pour ce livre
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog dans cette zone ! M'inscrire !
1 commentaire
evid3n-ce Le 17 Janvier 2014 à 15:40
Pisla nous laisse un témoignage d'une telle humilité et d'un profond respect! Un exemple à suivre.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez commenter ce livre. M'inscrire !