Synopsis
" Je crois que notre fraternité - sur tous les plans - va encore plus loin que nous l'envisageons. De plus en plus, nous allons gêner la frivolité des exploiteurs, des fins diseurs de tous bords de notre époque. Tant mieux. Notre nouveau combat commence et notre raison d'exister. Du moins, j'en suis persuadé ... Je le devine et je le sens."
René Char à Albert Camus, 3 novembre 1951.
On savait René Char et Albert Camus frères en amitié. Mais ce qui donne tout son sens à cette correspondance est ce qui l'a peut-être initiée: la rencontre et la reconnaissance de deux œuvres en même temps que leur convergence dans une époque de démesure et de déraison. Une façon lumineuse, entre Ventoux et Luberon, de rejoindre l'intuition de Julien Gracq qui, avec l'éloignement du temps, voyait se "rapprocher aussi, dans la signification de leurs œuvres, deux amis dont les silhouettes pouvaient sembler différentes".
René Char à Albert Camus, 3 novembre 1951.
On savait René Char et Albert Camus frères en amitié. Mais ce qui donne tout son sens à cette correspondance est ce qui l'a peut-être initiée: la rencontre et la reconnaissance de deux œuvres en même temps que leur convergence dans une époque de démesure et de déraison. Une façon lumineuse, entre Ventoux et Luberon, de rejoindre l'intuition de Julien Gracq qui, avec l'éloignement du temps, voyait se "rapprocher aussi, dans la signification de leurs œuvres, deux amis dont les silhouettes pouvaient sembler différentes".
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2007 Editions Gallimard (Blanche)
272 pages
16 mai 2007
ISBN : 9782070783311
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Une correspondante éblouissante qui met en lumière une amitié véritable et fidèle. Ensemble, les deux écrivains ont parcouru la littérature du XXème siècle, comme jamais d'autres ne l'ont fait. "Je voudrais être pour vous le compagnon dont on est sûr, toujours." (Camus à Char).