Synopsis
Ce Journal a une histoire proprement "boulgakovienne". Confisqué au cours d'une perquisition au printemps 1926 en même temps que le manuscrit de Coeur de chien, il fut restitué à l'écrivain quelque temps après. Boulgakov s'empressa de détruire les trois cahiers de son journal intime pour ne plus jamais en tenir. Il ignorait que le Guépéou avait conservé des copies dactylographiées qui seraient exhumées en 1990. Ces pages, que leur auteur ne destinait pas à la publication, sont probablement tronquées. Certains passages apparaissent obscurs, qui sait inexacts. A lire ce document sulfureux, on imagine l'angoisse qui dut être la sienne de savoir ses convictions antisoviétiques, mais aussi sa vie privée, parfaitement connues des services de police et donc du maître du pays. Ainsi s'explique peut-être la très grande liberté de ton, la franchise presque suicidaire qui sera la sienne dans la fameuse lettre à Staline de mars 1930. D'aucuns regretteront peut-être que "les manuscrits ne brûlent pas" car l'homme qui surgit des pages de ce Journal est souvent fort différent de la pieuse légende du "mythe Boulgakov".
Moyenne
19.0
2 votes
EXCELLENT
1 édition pour ce livre
Qui a lu ce livre ?
2 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
3 membres veulent lire ce livre
2 membres possèdent ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
À travers ce journal, c'est un homme nerveux et hypocondriaque qu'on apprivoise, miné par ses soucis d'argent et désireux de retrouver son confort. On réside momentanément dans la Moscou soviétique de la première moitié des années 20. On y vit ses troubles et ses diffiultés. C'est avec humour et angoisse que Boulgakov nous livre son quotidien et son amour de la littérature.