Synopsis
Ce soir-là, il observait l’assemblée avec un regard un peu triste, cette nostalgie, il le savait remontait de loin. Toute son enfance on lui avait dit qu’il était un enfant trouvé, un nourrisson caché dans un carton et miraculeusement sauvé après la rafle du Vel d’hiv.
Aujourd’hui, le temps avait passé et on le retrouvait accoudé au bar de cet appartement des Champs-Élysées une coupe vide à la main, il attendait celle qu’il aimait. Arrivée derrière lui, il vit tardivement cette blonde, coiffée d’un chignon, elle l’accosta et lui proposa en souriant de remplir son verre.
Comme s’ils se connaissaient depuis toujours, ils parlèrent sans retenue, rirent comme des enfants et après trois ou quatre coupes du breuvage pétillant, elle lui proposa de danser. C’était un « slow », une danse douce et profonde, paraissant sortie de cette lourde soirée d’automne. Bientôt, il prit conscience du corps souple serré contre le sien et aussi de l’effleurement des petits seins sur sa chemise. Le visage niché dans son cou, elle l’entraîna dans la pièce contiguë où ils se cachèrent derrière un rideau et elle s’accroupit lentement.
Ils firent l’amour avec fureur mais bien vite, le remords le terrassa… c’est alors qu’il comprit. Cette fille d’un soir, cette lionne qui l’avait ensorcelé, cette fille portait tout au long de son cou et jusqu’au creux de ses seins, une senteur qui courait, légère et insistante… cette odeur il la connaissait, c’était « Chant d’arômes », le parfum longtemps porté par May et qu’elle avait abandonné…
Le temps, toujours lui, avait fait son œuvre, May était avocat d’affaire, rue de la Boëtie mais à cet instant, elle étouffait sous sa burqa et ses oreilles étaient assourdies par le bruit du caisson de métal qui l’emprisonnait.
Soudain, la lumière l’aveugla, le garde-chiourme arabe leur cria un ordre et leur jeta une bouteille d’eau…
Aujourd’hui, le temps avait passé et on le retrouvait accoudé au bar de cet appartement des Champs-Élysées une coupe vide à la main, il attendait celle qu’il aimait. Arrivée derrière lui, il vit tardivement cette blonde, coiffée d’un chignon, elle l’accosta et lui proposa en souriant de remplir son verre.
Comme s’ils se connaissaient depuis toujours, ils parlèrent sans retenue, rirent comme des enfants et après trois ou quatre coupes du breuvage pétillant, elle lui proposa de danser. C’était un « slow », une danse douce et profonde, paraissant sortie de cette lourde soirée d’automne. Bientôt, il prit conscience du corps souple serré contre le sien et aussi de l’effleurement des petits seins sur sa chemise. Le visage niché dans son cou, elle l’entraîna dans la pièce contiguë où ils se cachèrent derrière un rideau et elle s’accroupit lentement.
Ils firent l’amour avec fureur mais bien vite, le remords le terrassa… c’est alors qu’il comprit. Cette fille d’un soir, cette lionne qui l’avait ensorcelé, cette fille portait tout au long de son cou et jusqu’au creux de ses seins, une senteur qui courait, légère et insistante… cette odeur il la connaissait, c’était « Chant d’arômes », le parfum longtemps porté par May et qu’elle avait abandonné…
Le temps, toujours lui, avait fait son œuvre, May était avocat d’affaire, rue de la Boëtie mais à cet instant, elle étouffait sous sa burqa et ses oreilles étaient assourdies par le bruit du caisson de métal qui l’emprisonnait.
Soudain, la lumière l’aveugla, le garde-chiourme arabe leur cria un ordre et leur jeta une bouteille d’eau…
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Saga Les trois âges
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