Synopsis
Depuis quelques années, la question resurgit avec force : peut-on séparer l’œuvre de son auteur ? Du Nobel attribué à Peter Handke aux César à Roman Polanski, sans parler du prix Renaudot à Gabriel Matzneff, le débat fait rage. De même, le passé nazi de grands penseurs du XXe siècle, à commencer par Heidegger, trouble notre appréciation de leur legs, tandis que l’inscription d’un Céline ou d’un Maurras au livre des commémorations nationales a suscité une âpre querelle.
Faut-il considérer que la morale des œuvres est inextricablement liée à celle de leurs auteurs ? Et bannir les œuvres lorsque leur auteur a fauté ? Loin de l’invective, ce court essai entend mettre en perspective, historique, philosophique et sociologique, cette question, en analysant les prises de position dans ces « affaires ». Mais loin du « tout se vaut », il tranche, offrant à chacun les moyens de cheminer intellectuellement sur un terrain semé d’embûches.
Faut-il considérer que la morale des œuvres est inextricablement liée à celle de leurs auteurs ? Et bannir les œuvres lorsque leur auteur a fauté ? Loin de l’invective, ce court essai entend mettre en perspective, historique, philosophique et sociologique, cette question, en analysant les prises de position dans ces « affaires ». Mais loin du « tout se vaut », il tranche, offrant à chacun les moyens de cheminer intellectuellement sur un terrain semé d’embûches.
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2020
Editions Seuil
240 pages
ISBN : 9782021461916
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Sur cette épineuse question de société, Gisèle Sapiro mène une enquête très fouillée, pose des questions peu ou pas du tout abordées lors des débats public, et en tire une œuvre passionnante, où tout le monde pourra se forger son opinion.
Seul bémol : tous les exemples choisi sont des hommes. Les femmes sont encore les grandes oubliées. Quid des Asia Argento, Margherita Sarfatti, Leni Riefenstahl?