Bonsoir
10-nuit
La nuit des temps de René Barjavel
Avis : Dans l’Antarctique, une mission scientifique polaire internationale, découvre lors d’un forage les signes d’une civilisation. Entre coopérations, tensions et trahisons, savants et médecins déploient des trésors d’ingéniosité pour sauver cette découverte scientifique.
Très belle découverte de ce début d’année, ce livre à l’écriture poétique, nous entraîne dans les méandres d’une découverte scientifique majeure pour l’humanité qui nous questionne sur notre vision progressiste de l’histoire et la place de l’humain dans la société.
Saupoudré cela d’une histoire d’amour qui selon moi mérite de se trouver au panthéon des romances éternelles et tragiques et vous aurez l’un des meilleurs romans de science-fiction ou d’anticipation français.
43 - homme
L'homme à l'envers de Fred Vargas
Avis : Découvert lors de l'adaptation cinématographique de Pars vite et reviens tard, le personnage du commissaire Ademsberg me fascine comme un objet dont on me décrirait ses caractéristiques et particularités en détail sans que je puisse en définir son essence.
Commence un road movie de l'ancien grand amour de Jean-Baptiste et de ses acolytes sous fond de vengeance, désir de justice et croyance en la lycanthropie. Le rythme du récit policier particulièrement lent qu'alterne des scènes d'action ou de résolution plus dynamique peut dérouter mais l'ensemble donne une lecture plaisante qui donne envie de continuer l'aventure avec le commissaire.
25 - pays
Chère Mamie au pays du confinement de Virginie Grimaldi
Avis : Ce très court ouvrage est un recueil des chroniques humoristique de Virginie Grimaldi lors du confinement et doit se lire ainsi. Ce sont des bribes d'histoires, des moments gênants ou drôles, dont le simple rôle est de nous faire rire. Pour l'apprécier pleinement, quelques "chroniques" par jour, lire l'ensemble d'un coup peut certes provoquer des crises de rire, mais donner aussi le sentiment d'un livre décousue.
111 - premier/ière
La maison de mes pères, tome 3 : La fête du premier de tout de Jorn Riel
Avis : Je fus surprise au premier abord de mon attachement aux personnages qui haut en couleur me font un peu penser aux personnages un peu loufoque de John Irving. Les personnages sont pittoresques mais dotés d'une bienveillance réconfortante qui suinte entre les lignes. Lorsque l'un des personnages, abstinent le reste de l'année effectue sa confession sur son arrivée au pays lors de sa cuite annuelle, l'écoute des "pères" est bienveillante et compréhensive, mais ce qui donne une profondeur à ces personnages et à cette anecdote, c'est que ce récit ils l'entendent depuis plus de vingt ans.
Ce récit est aussi truffé d'humour, de dérision, de choc culturel. Une belle découverte que je recommande.
106 - avec
Voyages avec ma tante de Graham Greene
Avis : Certains livres sont tellement ancrés dans leur époque (post soixante-huit) que leur lecture quelques décennies plus tard perd de sa superbe. Certes le récit met en exergue l'humour anglais via des situations cocasses et cela est bien écrit, n’empêche que le langage "petit nègre" de l'amant noir de cette tante excentrique, ces évocations d'une union permissive adulte et adulescent rendent sa lecture dispensable
81- froid
De sang-froid de Truman Capote
Avis : Ce roman policier ou plutôt roman de non fiction se base sur son enquête d’un fait divers : le meurtre d’une famille de quatre personnes. Mêlant qualité littéraire (style, épaisseur des personnages), travail sociologique et pénal, l’auteur nous emmène au cœur de ce drame, nous familiarisant en quelques scènes avec les protagonistes pour nous plonger ensuite dans les méandres de l’enquête et du couloir de la mort.
Ce n’est pas seulement comprendre ce qui a rendu l’innommable , c’est aussi une réflexion sur la société, sa justice et la peine de mort.
101 - je (ou j' )
Je vais bien, ne t'en fais pas de Olivier Adam
Auteur : Olivier Adam
Avis : Ayant et apprécie le film il y a quelques années, j'étais curieuse de découvrir ce livre. La lecture pour moi fut en demi-teinte, le récit se fait à la troisième personne, se focalisant sur des scènes plus ou moins sordides pour donner vie à ses personnages, en particulier Claire. Cette distanciation d’écriture amène plus le lecteur à n'être qu'un simple spectateur et rend difficile toute empathie.