La trilogie des singes de la bêtise, tome 3 : DeafJoseph Kochmann2018

Par la violence et l'action qui se mêlent, l'auteur arrive à dépeindre autant une histoire qu'une critique de société tout en s'impliquant émotionnellement.
Il joue et malmène lecteur et personnages pour parfois le perdre, parfois le guider mais toujours l'amener à aller plus loin dans la réflexion dans un univers aussi dense que complexe.

Deux romans pour le prix d'un. Par contre, dans le second, l'auteur s'amuse à perdre son lecteur et avec moi, hélas, le charme a opéré.

Roman qui mérite le coup d'oeil mais ce n'est pas du tout mon genre. Je n'aime pas être malmenée en lecture tellement c'est compliqué de comprendre le pourquoi du coup. Même s'il est dit que ce roman peut être lu sans les autres, je pense vraiment qu'il vaut mieux avoir lu les autres pour comprendre l'univers de l'auteur.

Avec toujours autant de violence et d’action, l’auteur apporte une sensibilité toute à lui par des réflexions sur l’être humain et sa place dans le monde, sa vision de lui-même. Toujours aussi décalé et percutant.

Ce dernier tome est certes plus violent que les précédents, mais aussi beaucoup plus personnel. Il traduit plusieurs mal-êtres (celui de l'adolescence et de l'écrivain notamment). Plus qu’un thriller fantastique gore, ce livre s’avère être le synonyme d’une délivrance, un témoignage sensible qui touche le lecteur en plein cœur.