Synopsis
« Oui, ma poétique est une poétique de policier ; je recueille des faits : je n’écris pas un livre, je rends témoignage. » Depuis sa chambre au baraquement communautaire de Litvinov, dont la porte s’ouvre seule, et claque, à toute heure du jour et de la nuit, le narrateur évoque – en instantanés – l’immédiat après-guerre, l’enthousiasme des premiers mois du socialisme tchèque, puis la fureur hallucinée du stalinisme, sa bêtise, et l’avilissement de tous par la peur, en son propre quotidien, dans les années 50, l’amélioration matérielle des conditions de vie : « La révolution, quant à elle, a voilé son sein nu, elle engraisse et passe des soirées entières devant sa télé. » Les gosses du quartier, l’endormisseur professionnel qui échoue chaque nuit à endormir l’avocat insomniaque, les ouvriers, les amoureux, en quelques traits, comme Isaac Babel, le Mandelstam de la Quatrième prose ou le Boulgakov des Écrits sur des manchettes, Jedlicka trace d’inoubliables portraits. Mais son cri de douleur et son espérance malgré tout, lui donnent encore une dimension particulière.
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2011 Editions Noir sur Blanc
208 pages
ISBN : 2882502435
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