Synopsis
C'était mon ultime demande adressée aux hommes.
Extérieurement, le sourire ne me quittait pas; intérieurement, en revanche, c'était le désespoir.
Ainsi se présente Yôzô, né dans une famille riche du nord du Japon, qui veut être peintre, abandonne ses études au lycée de Tôkyô pour travailler dans des ateliers, mais s'initie plus vite au saké et aux filles qu'au dessin et à la peinture.
D'amours malheureuses en amours malheureuses, après n'avoir été qu'un médiocre caricaturiste de revues de second ordre, il échoue à vingt-sept ans, malade, tel un vieillard, dans une vieille chaumière irréparable d'où il rédige l'histoire de sa vie, "vécue dans la honte" et alors qu'il ne connaît plus désormais ni le bonheur ni le malheur.
Titre original : Ningen Shikkaku (1948)
Moyenne
15.9
65 votes
BON
8 éditions pour ce livre
1990 Editions Gallimard (Connaissance de l'orient)
Traduit par Georges Renondeau
159 pages
ISBN : 2070720888
2022 Editions New Directions
192 pages
ISBN : 9780811232432
1992 Editions Tuttle
Traduit par Donald Keene
177 pages
ISBN : 9784805310175
1973 Editions New Directions (Classic)
Traduit par Donald Keene
192 pages
1er avril 1973
ISBN : 9780811204811
2003 Editions Shueisha
205 pages
7 juin 2003
ISBN : 4087520013
1990 Editions Gallimard (Connaissance de l'orient)
Traduit par Georges Renondeau
159 pages
Format : AZW
ISBN : 9782070720880
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1 chronique de blog
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30 Novembre 2016Yuixem20 / 20Lire la chronique
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5 commentaires
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17 / 20 Le 14 Mars 2025 à 19:38 NekoAri-chanC'est par ce roman que j'ai découvert Osamu Dazai, pas le plus facile, certes, mais qui m'a plongé dans sa plume noire et transpirant de vérité cruelle. Une certaine poésie finalement, propre à son auteur, qui m'ont énormément parlé. C'est avec un délice particulier que je lirais ses ouvrages.
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17 / 20 Le 12 Mai 2024 à 12:57 yonderlyTrès bon roman pour imaginer le mal-être de cet auteur. Le roman peut cependant être difficile à comprendre mais on arrive à déceler l'angoisse et la dépression du personnage. Cette lecture, bien qu'elle soit quelque peu difficile, nous pousse à nous questionner sur le sens du monde de manière originale et poétique via la vision d'un être plongé dans une solitude infinie.
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15 / 20 Le 21 Janvier 2024 à 13:00 tallyhopeUn roman qu'il n'est pas toujours facile de comprendre dans le détail, mais qui aborde ici la dépression (bien que le mot ne soit jamais prononcé, ni même sous-entendu) d'un homme.
Le personnage aborde alors un masque pour donner le change, mais n'en reste pas moins triste, seul face à un monde qui le dépasse, sans confiance en soi, angoissé et n'arrive pas à éviter la déchéance de son être. -
19 / 20 Le 26 Mai 2021 à 23:09 Julie_2605Les thèmes traités débordent d'un tourment déchirant. Dazai Osamu se désigne bouffon. C'est alors un masque rieur qui dissimule une face emplie de tristesse, d'une incompréhension candide face au monde. Cette figure m'a fortement touché par la légèreté avec laquelle il l'emploie. Ainsi, l'écoute silencieuse de son histoire nous offre à la fin une grande solitude âpre, amère et pourtant si douce.
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20 / 20 Le 30 Novembre 2016 à 13:03 Yuixem
Ce roman, bien que difficile à aborder, est très clairement l’un des grands chefs-d’œuvre de la littérature japonaise. Confession intime d’un personnage en mal-être, ce court roman est construit avec brio et nous est rendu dans un style à la fois pessimiste, froid mais également quelque peu poétique.