Synopsis
1979. À peu près tout ce que nous comprenons à l’heure actuelle du réchauffement climatique était compris. Et même mieux compris, sans doute. Les principaux aspects du problème étaient tranchés, sans débat possible, et les spécialistes, loin de se disputer sur l’établissement des faits, travaillaient à en affiner les conséquences. Il y a trente ans, nous aurions pu sauver la Terre. Pourtant nous n’avons rien fait. Après des années d’enquête et plus de cent interviews réalisées avec le soutien de la Fondation Pulitzer, Nathaniel Rich retrace comment la planète a raté son rendez-vous avec le climat, comment malgré les efforts de plusieurs lanceurs d’alerte, d’intérêts parfois concordants, souvent contradictoires, y compris de l’industrie pétrolière, rien n’a été fait pour stopper le changement climatique.
Titre original : Losing Earth: A Recent History (2019)
Moyenne
14.5
2 votes
MOYEN
1 édition pour ce livre
2019
Editions du Sous-sol
Traduit par David Fauquemberg
288 pages
2 mai 2019
ISBN : 9782021424843
Qui a lu ce livre ?
3 membres ont lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
7 membres veulent lire ce livre
7 membres possèdent ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
C’est un récit documentaire essentiel à plus d’un titre, car si nous savons tous ce qu’est le changement climatique, il est bon de savoir pourquoi nous en sommes toujours au même stade aujourd’hui. Le travail de recherche de Rich illustre les postures des différents acteurs, et leur responsabilité dans l’inaction : politiques, industriels, média,… C’était passionnant (et déprimant).
Un récit de l'(in)action des politiques et autres responsables dans les années 80. Trois points qui m'ont titillé : l'auteur est très naïf sur les solutions à prendre, on n'aurait certainement pas arrêté le changement climatique à l'époque, on l'aurait ralenti, nuance (et ce titre grandiloquent...) et à aucun moment le nom du principal responsable n'est dit : le capitalisme.