Les exfiltrés de BerlinHarald Gilbers2021

Ce opus est plus ancré dans les premiers tomes de la saga avec un côté ruine, ressentiment, espoir et désespoir qui perce çà et là. Les personnes reprennent leurs vies, mal parfois, ou entrevoient, enfin, une éclaircie.
L’enquête est retors à souhaits et connaît de bons rebondissements, menée par ce duo improbable mais qui avait été la clé de voûte de Germania...

Oppenheim est appelé suite à la mort d'un cambrioleur surpris par les locataires d'un appartement.
Son collègue et ami le commissaire Billhardt, lui, se rend au pied de la tour de la radio où a été découvert le cadavre d'un malfrat. Il trouve, dans la doublure du manteau du mort des passeports de la Croix-Rouge et des permis de séjour émanant de l'Ambassade d'Argentine.

Cinquième opus des enquêtes de Richard Oppenheimer, désormais réintégré à la Kripo (Police criminelle) de Berlin que j'ai adoré à l'instar des précédentes. L'intrigue se situe pendant l'hiver très froid de l'année 1947, dans Berlin, qui croule sous les montagnes de gravats et dont la population est affamée.

J’ai aimé l’atmosphère qui se dégage de ce polar. Cette ambiance de fin du monde dans une ville dévastée par les bombardements. L’enquête en elle-même est classique, un peu trop lente et un peu laborieuse parfois. Le commissaire Oppenheimer est courageux et attachant, mais je n’ai pas eu cette petite étincelle avec les personnages ni de coup de coeur.