Synopsis
J. et Elena décident de quitter Medellín et les excès de la ville pour vivre sur une île, dans une ferme, face à la mer. Anarchiste, hippie et bohème, J. - il n’est désigné que par cette initiale - pense opérer là un « retour à la vraie vie ». Mais J. et Elena, aussi bien en tant qu’individus que comme couple, vont se retrouver confrontés, dans une succession de petits drames et de défaites minuscules, à une nature dure, qui les absorbe pour finir par les dévorer. Tomás González raconte cette dérive dans un style froid et distancié, qui laisse apparaître progressivement la violence des relations humaines et l’impossibilité de vivre selon nos désirs, nos caprices ou nos idées. Dès les premières lignes, tout a l’air normal mais on sent la tragédie possible, grâce au style épuré, aux dialogues secs et à l’ironie féroce. La tension monte dans un accelerando angoissant jusqu’au finale tragique. « Un livre qui nous éclaire de l’intérieur », comme l’a écrit l’auteur suisse Peter Stamm. Traduit de l’espagnol (colombien) par Delphine Valentin.
Titre original : Primero estaba el mar (1983)
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2010 Editions Carnets Nord
Traduit par Delphine Valentin
222 pages
ISBN : 9782355360442
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