Synopsis
C'était un chien gris avec une verrue comme un grain de beauté sur le côté droit du museau et du poil roussi autour de la truffe qui le faisait ressembler au fumeur invétéré sur l'enseigne du chien-qui-fume, au bar-tabac à nice, non loin du lycée de mon enfance. ... Lire la suite Il m'observait, la tête légèrement penchée de côté, d'un regard intense et fixe, ce regard des chiens de fourrière qui vous guettent au passage avec un espoir angoissé et insupportable. il entra dans mon existence le 17 février 1968 à beverly hills, où je venais de rejoindre ma femme jean seberg, pendant le tournage d'un film.
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9 commentaires
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A la fois métaphore du racisme aux Etats-Unis (à travers le chien) et tableau désabusé du militantisme de la fin des années 60 (avec ses tartuffes, ses luttes de pouvoir internes, ses escrocs, ses manipulations et - heureusement - ses "rares héros"). Un bon livre.
Un très bon Romain Gary, toujours à la fois drôle et plus profond que le ton badin peut le laisser craindre. La classe.
Superbe roman humaniste sur le racisme. Chien blanc, c'est Romain Gary qui dit : "oui au chien en l'homme et non à la chiennerie".
J'ignorais l'engagement idéologique de Gary contre le racisme, c'est une bonne surprise ! Du coup, j'ai autant apprécié découvrir (et c'est bien la découverte qui est appréciable parce que ce livre dépeint un tableau sacrément triste...) le contexte historique de la période post assassinat de Martin Luther King aux Etats-Unis/révolution de 68 en France que les opinions de l'auteur sur tout ça.